@alinea
"Ce qui a fait baisser le niveau, c’est juste d’avoir dévalorisé le travail manuel,
...«
Non, c’est le concept du travail qui est dévalorisé .
Manuel , intellectuel , ça ne change rien ...
Mais comment un système qui a créé un chômage de masse pourrait il valoriser le travail ... ?
On parle depuis longtemps de job , d’ubérisation, parfois de salaire existentiel...
Le travail comme la politique ont été ridiculisés ...
Pour que justement la population s’en désintéresse .
on impose un ersatz et on laisse ça à une minorité qui en tire les bénéfices
Le travail a été aussi réduit à sa contre valeur financière (le salaire)...
On ne demande plus aux gens d’ailleurs de faire un travail intéressant, en adéquation avec leur sensibilité , leurs désirs.
Le mot »vocation" est devenu incongru ...
On ne vise aussi que le résultat souvent traitable du point de vue statistique , en plus de codifiable au point de vue financier...
(cf le travail en hôpital où l’on gomme l’humain , la relation ,pour la remplacer par la codification à l’acte qui sous tendrait la rentabilisation d’une activité réduite au technique , ce qui est absurde , pervers et inhumain : dans mon exemple l’humain n’est pas juste un organisme à réparer ou nettoyer) ...
Le paradoxe est la : la liberté pour les libéraux a entrainé le désinvestissement affectif du travail .
Et comme celui-ci est drivé par des spécialistes qui peuvent imposer des techniques artificielles , idéologiques très théoriques on arrive à des catastrophes (ce qu’a dénoncé JP Briguelli justement dans sa fabrique du crétin ).
On a voulu transformer l’humain en outil soumis .