’’Le foutur ... ’’
> jolie trouvaille, qui évoque bien cette définition de Bernard Stiegler :
« L’investissement produit l’avenir dont la spéculation ferme au contraire les possibilités. Le spéculateur agit contre les intérêts du monde dans lequel il vit, de sorte que la spéculation détruit le monde »
’’Comme le disait Teilhard de Chardin, « Nous ne sommes pas des êtres
humains vivant une expérience spirituelle mais des êtres spirituels
vivant une expérience humaine. » ’’
> Plutôt que de dire ce qu’est l’être humain, je préfère dire ce qu’il n’est pas : Il n’est pas une machine intelligente et connaissante dénuée de sentiments, d’affects, de valeurs et passions : en d’autres termes il n’est pas une IA.
Les IA, les mal nommées vu que leur intelligence et leurs connaissances — càd la sapience — bien que fabriquées sont réelles, mais ce qui leur fera toujours défaut c’est le conatus — aka la sentience — dont nous entretenaient déjà en leur temps Rabelais et Spinoza. Des génies sans doute ignorés des nihilistes du libre arbitre.
cf. Une IA ne sera jamais notre directeur de conscience
Sur les idées développées dans l’article , je répondrai en citant l’auteur de Tradition et technologie : des ennemis ?
, Idelmino Ramos Neto :
« La civilisation d’or n’est (donc) pas celle des
« traditionalistes », qui se concentrent sur des formes religieuses
vides et oublient leur essence – la métaphysique pure – niant la
nécessité de la science et de ses avancées. Elle n’est pas non plus
celle des matérialistes et scientifiques creux, incapables de concevoir
l’aspect transcendant des choses, trop focalisés sur l’immanence de la
matière inerte.
Le dualisme, selon la plupart des vraies traditions, est le plus
grand obstacle à l’éveil. Il est donc impératif de surmonter la vision
étroite et duale qui crée de fausses oppositions entre l’esprit et la
matière, la métaphysique et la science, etc. Ce n’est qu’ainsi que
s’épanouira la civilisation olympienne à laquelle nous aspirons, qui
viendra après la construction d’une élite royale et solaire.
L’archéofuturisme est la solution. »
ps. C’est moi qui souligne. Ce n’est pas une provocation, mais une invitation au débat.