@Octave Lebel
Au lieu de tenir des comptes d’épicier
comme un turfiste sur un comptoir de bistrot, même pas sur un champs
de course, vous feriez mieux de revenir au réel objectif de la
praxis des relations sociales militantes ignobles du système partisan
et électoral. Exemple.
J’ai un camarade « de combat »
local, de la FI, ex. GJ, pompiste précaire de nuit chez Total, qui
s’est fait le petit page servile d’une greluche parachutée par
mélenchon pour les législatives, venu faire un quart d’heure de
figuration sur les marchés locaux et pour rafler la mise à un élu
socialiste, lui, enraciné et concrètement engagé dans sa ville.
Çà
m’a fait mal au cœur de voir ce garçon prolétaire qui porte sa
souffrance sociale sur son visage abimé travailler gratuitement et
servilement pour garantir à une petite bourgeoise touriste, pucelle
baratineuse écolo-woke mal dégrossie, une rente mensuelle de dix
fois son salaire.
C’est quoi ce truc ? Ce système ?
Ben, un parti politique, ici LFI-Nupes, c’est une agence de
négrier qui exploite les prolos mieux qu’un patron cupide :
c’est même pas payés, pire que du travail au noir ! Et en plus
faut parfois même payer pour travailler avec du galon gratuitement
pour la caste !
Maintenant quel retour ce garçon prolo
peut-il espérer de son lèche-cul-tage consentant ? Rien, nada.
Le député qu’il ne reverra plus n’a aucune responsabilité !
Aucune ! Aucun compte statutaire à lui rendre. Elle lui
tapera un jour sur l’épaule en meeting comme on caresse le cul
des vaches au salon de l’agriculture. Voilà !
Çà c’est vu d’en bas, c’est un aspect
du réel dont on ne parle évidement jamais.