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Commentaire de eric

sur La NUPES est tout sauf une opposition


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eric 25 juin 2022 11:47

Les nunupes’, comme les re-nés, sont des regroupements de bénéficiaires net de la dépense publique.

Des cadres plus ou moins sup, retraités ou pas, du centre parisien ou autre, qui payent pas mal d’impôts. Oui, mais à ce prix, tu as le Louvre à côté, ton désert médical, c’est Cochin et la salpêt ; tes transports en commun sont largement subventionnés par les rats des champs, ta carte scolaire, c’est Henri IV et Louis le grand. Toutes les grandes écoles sous la main et sans devoir payer une chambre au petit. Ta retraite et ton chômage sont gagé par les prolos qui cotisent plus tôt et meurent également plus tôt...Comme les soins, l’hôpital, ces sont les grands âges, ils sont aussi l’essentiel du trou de la sec soc. Le cadre A de la fonction publique bénéficie de la plus grande espérance de vie du pays. Si tu croise une 90+ inconnue en EPAD, et que tu lui dit bonjours madame le professeur, elle va te demander en quelle année elle t’a eu, car elle perd un peu la mémoire, ou, vous vous trompez, j’étais dans la fonction publique territoriale. Tout gagnant !

A la fin, et sur l’essentiel, la taille du gâteau, ils votent ensemble, sans même discuter. De même que Pétain fût élu par une majorité absolue de parlementaires front populaire, Macron à 2 reprises, n’était pas élus sans les fifies’.

En revanche, ces nantis privilégiés sont âpres au gain et la bataille fait rage, pour se partager l’argent des pauvres (en principe, le social, c’est pour les pauvres, en pratique, Todd à montré qu’en France, c’est un brassage au sien de la classe moyenne, avec des miettes pour les cas sociaux).

Après il y a des nuances, secteur public ou privé par exemple.

Le fait significatif, c’est que les nunupes’ sont le groupe à l’AN comprenant le plus de « cadres », et ayant le moins mixité sociale. Mais cela s’explique aussi par le fait que la fonction publique crée des postes de cadres pour ces « clientèles » et sous traite du plus en plus le sale boulot à des précaires et intermittents du privé, « pour faire des économies de finances publiques »...

Le couple Garrido, cumulant status publics, subventions pour son appart, logement social, prébendes « républicaines », accès aux médias ( payé), etc....est absolument typique. A chaque étape ou presque, on parle d’argent collectif. Macron au moins à eu les foies d’aller monnayer dans le privé, les connaissances et adresses acquises dans et grâce au public...

Le problème est qu’on ne peu les « éliminer en tant que classe » qu’ils tiennent en dernière analyse tous les leviers, et que toutes les révolutions sanglantes furent commises par ces gens, dés lors que leur prébendes étaient menacées.

 Du reste depuis que les finances publiques sont sous contraintes, on n’a plus les gauchistes hippies à fleur, mais à nouveau des gens qui parlent de casser du flic...

A gauche, la démocratie, c’est quand tout va bine et qu’on ne leur demande pas ou va l’argent.

Les contraindre à partager sera en tout état de cause difficile. A nouveau, on le voit bien. Toujours prêt à toutes les compromissions pour garder le gâteau.

L’égalité ne sera jamais établies. Comme il sont la classe dangereuse, il faudra toujours affamer un peu les pauvres pour assurer leur train de vie.

La paix sociale est à ce prix


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