La reconnaissance du ventre. Il n’y a pas fallu beaucoup
de temps.
La macronie a
offert des dizaines de mandats de députés à celle qui passe son temps à semer confusion,
divisions et manipulations dans la compréhension politique des intérêts en jeu au sein des couches populaires et de la classe
moyenne en promettant des rustines et suscitant abstentions et votes sur des
leurres pour jouer les extrêmes garde-fous du libéralisme et son compresseur de richesses quoiqu’il arrive.
Cela n’a pas tardé, l’extrême droite s’est empressée de
lécher la main de ceux qui viennent de
leur renflouer les caisses en s’abstenant pour donner une majorité à la représentante
de Macron à la présidence de l’Assemblée Nationale.
Il y a quelques couillons d’un jour ( nous sommes tous
en politique des anciens couillons d’un jour) qui viennent de recevoir une nouvelle
leçon en comprenant mieux la finalité du vote extrême-droite et aussi de celui
de l’abstention dont ils ne voient pas toujours que c’est en réalité un laissez-passer
et une autorisation de nuire qu’ils donnent ainsi à ce tandem qui fait barrage à
l’expression des aspirations démocratiques, de justice sociale et d’engagement
citoyen et qui essaie de sauver ce qui peut l’être en retardant une reprise en main
démocratique du pays.
Marc Lazar (professeur d’histoire et de sociologie
politique, directeur du Centre d’histoire de Sciences Po à Paris) pose en
hypothèse que le pouvoir a pu faire le calcul suivant « On peut se
satisfaire qu’une partie de la population ne vote pas » (France Inter
25/06/22 Le Grand face-à-face 52 mn).