@titi
Non ce n’est pas la même chose ;)
Le crédit à la consommation c’est un échange entre une créance (ligne d’écriture) et de la monnaie normale. C’est une création monétaire.
Le bon du trésor, c’est l’échange d’une monnaie ( les bons du trésor ) contre une autre monnaie ( la monnaie normale ).
Cela ne devient de la création monétaire que si c’est la banque centrale ou les banques qui créent de la monnaie pour acheter ces bonds. ( il y a donc un échange dans le sens inverse, bons du trésor / monnaie normale.
Le crédit à la consommation n’est possible que sur l’accord de la banque.
L’état n’a besoin de l’accord de personne pour émettre ses bonds. C’est même un mécanisme institutionnalisé afin d’avoir un bilan comptable équilibré.
Déficit ( Décision politique ) = émissions de bons ( Automatique ).
Pour l’impôt, je ne suis pas d’accord, il ne s’agit pas que de quantité d’impôts au total, il s’agit aussi de redistribution des richesses. Préférer imposer la classe moyenne plutôt que les plus riches est lourd de conséquences.
Donc les marges de manoeuvre sont bien plus importantes que vous le dites.
L’état redistribue tout, donc il faut s’interroger sur la pertinence de chaque dépense et non pas sur leur quantité, qui n’apporte pas grand chose comme information.
Un ménage n’a évidemment pas ce pouvoir.
Donc ne soyez pas de mauvaise foi svp. L’état ne fonctionne ne fonctionne ni comme une entreprise ni comme un ménage. On peut distinguer deux situations, l’état émetteur de monnaie contre les ménages / entreprises comme consommateurs de monnaie.
Un état émetteur de monnaie ne peut pas en manquer, c’est tout. Il ne peut donc pas faire faillite. Après il n’est pas à l’abri d’autres problèmes tout aussi graves.
Avec la zone euro, ils ont essayé de placer les états comme consommateurs de monnaie eux aussi mais on voit bien que ça ne tient pas la route. Dès la première crise leur système s’est effondré et ils ont du revenir au système régalien au moins temporairement, preuve que de toute façon en dernier recours ils préfèreront abandonner leur idéologie plutôt que la faillite.