@SPQR audacieux complotiste chasseur de complot
La Russie n’a jamais connu la démocratie donc une presse « libre et indépendante » encore moins a l’époque soviétique comme aujourd’hui sous Poutine. La vie d’un russe n’a aucune valeur pour ses dirigeants , cela est vrai aujourd’hui dans la guerre d’invasion de Poutine , où les soldats sont une chaire à canon. Les médias n’en parlent pas . C’est une guerre sans soldats russes tués,
« Moscou est littéralement en train de mourir de faim , avait dit le professeur Kouznetsov à Trotski . Ce n’est pas ça la faim . Pendant que Titus faisait le siège de Jérusalem, les mères juives mangeaient leurs propres enfants. Quand j’aurais obligé vos mères à manger leurs enfants , alors vous pourrez venir me dire : » Nous avons faim.« ( Trotski 1919)
<< C’était pendant la première guerre de Tchétchénie... Dans une gare , à Moscou , j’ai rencontré une femme qui venait de la région de Tambov. Elle se rendait en Tchétchénie pour aller chercher son fils à la guerre. » Je ne veux pas qu’il meure . Je ne veux pas qu’il tue.« Son âme déjà n’était plus sous l’emprise de l’Etat. C’était une femme libre . Les gens comme elle étaient peu nombreux. Il y en avait bien davantage qui étaient agacés par la liberté : » J’ai acheté trois journaux , et chacun raconte sa vérité. Alors où est la vraie vérité ? Avant , le matin , on lisait la « PRAVDA » , et on savait tout. On comprenait tout." ( La fin de l’homme rouge , Svetlana Alexievitch , prix Nobel de littérature 2015, Ed.Actes Sud , p.p 20-21.)