@armand
Question sans réponse !
Le signifiant est arbitraire et indépendant du signifié a priori, mais a posteriori, le « sentiment linguistique » s’installe
et crée un lien entre les deux, lien qui est culturel et se fonde sur une histoire
et des comportements caractéristiques communs aux groupes de locuteurs qui s’expriment
avec telle ou telle langue.
Pour désigner un produit lacté, les Anglais disent « cheese »,
les Allemands disent « Käse » et les Français disent « fromage ».,
et tous pensent que le mot qu’ils utilisent est le plus « naturel »
alors qu’il est lié à de références différentes selon les pays, les régions,
les génarations et même selon les groupes sociaux habitant dans un même espace.
C’est pourquoi, pour éviter les « malentendus », il
est nécessaire d’avoir recours à des périphrases ou un lexique commun, comme
dans l’aviation (l’Anglais servant dans ce cas d’Espéranto).
Les Français on dû se farcir de la farine de maïs après la
seconde guerre mondiale, parce que les Américains avaient demandé aux pays
européens de faire la liste de leurs besoins, et pour commander du blé, les
français avaient utilisé le mot anglais « corn », rare en Grande-Bretagne,
mais signifiant « maïs » aux Etats-Unis, « blé » se disant « wheat ».