@Séraphin Lampion
« Les six premiers couplets de La Marseillaise sont écrits par Rouget de Lisle sous le titre de Chant de guerre pour l’armée du Rhin en 1792 pour l’armée du Rhin à Strasbourg, à la suite de la déclaration de guerre de la France à l’Autriche. Dans ce contexte originel, La Marseillaise
est un chant de guerre révolutionnaire, un hymne à la liberté, un appel
patriotique à la mobilisation générale et une exhortation au combat
contre la tyrannie et l’invasion étrangère » (Wikipedia)
Dans ce contexte, le tyran c’est l’étranger, le sang impur c’est le sien.
Par la suite, quand ce chant devient notre hymne national, c’est dans un cadre d’unité nationale. Il n’y a plus de « sang bleu » qui tienne.
Si « Selon une théorie tardive, avancée par le professeur de lettres Frédéric Dufourg dans la première édition (2003) de son livre La Marseillaise ces vers font référence indirectement au « sang bleu » des aristocrates, sang « noble » et « pur »,
les révolutionnaires se désignant par opposition comme les « sangs
impurs », prêts à donner leur vie pour sauver la France et la République
trahies par la famille royale » Cette théorie est rejetée par les historiens.
« Pour Jean Jaurès, les historiens Jean-Clément Martin, Diego Venturino, Élie Barnavi, le journaliste Paul Goossens, et l’historien Bernard Richard, aux yeux de Rouget de Lisle et des révolutionnaires, le « sang impur » est bel et bien celui de
leurs ennemis. Les discours et les déclarations des révolutionnaires, de
même que l’iconographie de l’époque, attribuent clairement le « sang impur » aux contre-révolutionnaires. » (Wikipedia)