@Jean Dugenêt
Cher ami,
Je n’ai jamais caché mon anticommunisme. Ce système est, pour moi, la négation même du droit humain. Il l’a amplement démontré au cours de sa trop longue et misérable existence. Quand on écoute les « communistes actuels », ils nous affirment que le communisme de demain sera mieux que celui d’hier.
Dans votre raisonnement sur la fin du tsarisme et l’apologie du communisme, vous oubliez plusieurs choses : d’abord le combat des bolchéviks, sorte de terroristes mafieux, contre les mencheviks, qui eux, étaient de vrais communistes, c’est-à-dire qu’ils croyaient à un communisme du peuple et non d’une mafia. Mal leur en a pris, ils se sont fait éliminer par les bolcheviks, alors même que le peuple penchaient pour eux.
Alors que le tsar avait été démis et qu’un gouvernement provisoire libre essayait de réordonner le pays, Lénine, Trotsky et toute le clique révolutionnaire n’ont eu de cesse par des actions terroristes de les contrer. L’une des première décision de ces ignominieux personnages fut, non pas le bien du peuple, mais la création de la Tchéka, sinistre police politique, précurseur des gestapo, stasi et autres.
D’ailleurs, leur programme politique était si affligeant, qu’ils durent avoir recours au système capitaliste dans le domaine agricole, quelques années après, en instaurant la NEP.
Dois-je finir avec Trotsky, qui dans ses mémoires, passe sont temps à se glorifier sans s’apercevoir qu’un autre chef mafieux, était en train de faire son chemin. Si préoccupé de sa personne, de son autosatisfaction, loin de la réalité matérielle de ses « camarades », il s’est fait berné par Djougachvili. Plutôt que de vouloir propager la révolution à l’international, il aurait mieux fait de travailler pour le bonheur de sa nation.
Enfin, s’il y avait eu évolution et non révolution, il n’y aurait pas eu de guerre blanche-rouge. Beaucoup de vies auraient été épargnées et le pays aurait, comme dans les derniers temps du tsarisme, reprit une avancée économique importante. Au lieu de cela, il s’est enfoncé dans une dictature de la pire espèce, avec le plus grand nombre de morts induits par un système politique. Il en paie toujours le prix aujourd’hui, par un retard économique très important Il va lui falloir attendre que la dernière génération des hommes ayant connu l’URSS et raisonnant comme leurs aïeux, disparaissent enfin. Comme nous, avec la génération des enfiévrés du gauchisme. On voit d’ailleurs, où cela nous a mené.