@sylvain
Je ne sais pas de quelle citation il s’agit, mais ce qui est
sûr, c’est que Bismarck était cynique, et même « machiavélique » (au
sens communément donné à ce qualificatif), qui l’ont amené à contrer les
royalistes français avec lesquels il avait des affinités idéologiques et aidé à
l’établissement de la république, persuadé qu’il était que la politique « libéral »
(opposée à « dirigiste ») affaiblirait la France.
Il a écrit dans ses Pensées et Souvenirs : « Par
le rétablissement d’une monarchie catholique en France, la tentation pour
celle-ci de prendre sa revanche, de concert avec l’Autriche, se voyait sur le
point d’être satisfaite. C’est pour cette raison que je considérais comme
contraire aux intérêts de l’Allemagne et de la paix d’aider à la restauration
de la royauté en France : j’entrai dans une lutte avec les partisans de cette
idéel. »
Pour lui, un régime républicain était par nature incapable
de mener une politique à long terme en affaiblissant la puissance militaire du
pays qui l’adoptait et l’isolait diplomatiquement, étant minoritaire dans une
Europe constituée en grande partie de royaumes et principautés. Il a même été
accusé d’avoir soudoyé des Français pour installer la république comme il
l’avait fait au Parlement bavarois en 1869 afin d’imposer l’alliance avec la
Prusse.
Ce qui est sûr, c’est qu’il a chargé son agent en France, Guido
Henckel von Donnersmarck qu’il avait nommé préfet du district de la Lorraine
annexée à Metz, d’orienter les politiciens français indécis vers la république.
Par quels moyens ?