« En gros, elle est au pouvoir. »
Elle l’était déjà depuis longtemps. On peut lire sur Wikipédia à propos de Pasqua,
membre de plusieurs gouvernements, commanditaire
de « l’affaire » Boulin et découvreur du théorème qui porte son nom : « Quand
on est emmerdé par une affaire, il faut susciter une affaire dans l’affaire, et
si nécessaire une autre affaire dans l’affaire de l’affaire, jusqu’à ce que
personne n’y comprenne plus rien »
On peut
lire, donc :
« Homme redouté, Charles Pasqua
maitrise différents réseaux parallèles : casinos, machines à sous, pétrole, armements
et amitiés corses (comme avec l’intermédiaire Étienne Leandri condamné pour collaboration économique à la
Libération). En 1973, son nom apparait dans une enquête du magazine américain
Newsweek parmi les contacts de Jean Venturi, l’un des parrains du trafic
d’héroïne organisé par les truands corses. Charles Pasqua évoque une « pure
calomnie ».
Il contribue à l’ascension politique de
Jacques Chirac et accompagne la « chiraquisation » du parti gaulliste, l’UDR,
en installant en 1974 son propre service d’ordre concurrent de celui du SAC. « Le gaullisme d’ordre se divisait
à présent en deux familles rivales : les réseaux de Charles Pasqua et ceux de
Jacques Foccart », constate le spécialiste du SAC François Audigier. Il
travaille ensuite avec Marie-France Garaud et Pierre Juillet à la fondation du
RPR, dont il devient secrétaire général adjoint. »
Et lui
aussi, comme Léandri, il est mort dans son lit, à Suresnes, d’un accident
cardiaque, mais il n’avait pas de Bentley, de chauffeur, de villa à Marbella
comme son éminence grise.