@Lynwec
.
Et l’héritage (culture, savoir-faire), l’inconscient
collectif intégré dans les coutumes alors que les intéressés ignorent bien
souvent l’origine et la signification d’une tradition.
Par exemple, on trouve souvent gravés sur les meubles d’ébénistes,
encore aujourd’hui, ou sur des portes d’entrées, des coquilles Saint-Jacques ou
des rosaces. Or, ce symbole remonte aux religions solaires et symbolisent l’astre
du jour (le pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle est bien antérieur au
christianisme et consistait à se rendre au point extrême des terres connues (cap
Finis-tère), là où l’astre divin disparaissait tous les soirs pour réapparaitre
à l’est.
Le nom de la religion de « Sol Invictus »
(syncrétisme à l’usage des légionnaires romains d’origines différentes) avait
pour signification le fait que, selon la croyance des patriciens romains, le
soleil ne se couchait jamais sur leur empire (thème rerris par les Anglais au
19ème).
Les rosaces des cathédrales ont le même sens. Les décorations
des églises sont remplies de symboles qui n’ont rien de chrétien, à commencer
par les gargouilles.
L’utilisation de technique différentes selon les régions n’est pas due seulement aux ressources naturelles, mais surtout à la transmission d’un « génie local ».