@grangeoisi
Bonjour et merci. Mais je ne vois toujours pas la raison pour laquelle des « petits blancs » issus de milieux défavorisés, filles et fils d’immigrés espagnols, Italiens, maltais, juifs, et même des Russes venus en Algérie pour fuir les Bolchéviks en 1917, il y en avait une petite communauté, y compris (Maroc, Tunisie), et qui vivaient en bonne intelligence avec les Musulmans, s’excuseraient de « crimes » qu’ils n’ont pas commis.
La finalité de mes articles, je le redis encore une fois c’est de rétablir l’équilibre et d’éviter les lieux-communs, les jugements, les à priori, sur les Européens vivant dans ce pays.
Je voudrais attirer l’attention aussi sur le fait que les PIeds-noirs (appellation apparue en 1962), ainsi que les Harkis ont été pourchassés avec une extrême violence et cruauté non seulement par le FLN, mais par le pouvoir en place. Que les moindres manifestations pacifiques des Pieds-noirs— par désespoir — ont été réprimées avec la plus grande violence d’Etat. Que la dernière en date, rue d’Isly vit l’armée française tirer sur la foule désarmée, par un régiment de tirailleurs français, mis en place par le Préfet et le commandement militaire, avec l’ordre de faire feu sur les manifestants, pour la plupart, des femmes, des hommes et des adolescents. Bilan une centaine de morts et des dizaines de blessés graves dont une partie ont succombé à leurs blessures à l’hôpital Mustapha où ils avaient été transportés.
Sud radio a consacré une petite émission sur cette tragédie qui eut lieu il y a 60 ans, et j’ai apprécié tout particulièrement ’Hugues Aufray qui en tant qu’ancien combattant en Algérie, un des derniers survivanst, a tenu des propos d’une hauteur de vue et d’âme peu communes.
Quant aux Harkis, non seulement le régime gaulliste les a abandonnés à leurs bourreaux, mais encore ceux qui avaient réussi à venir en France, sous la protection d’officiers ayant encore le sens de la dignité, ont été parqués dans des camps barbelés dans toute la France. C’est une honte !
A Argelès, l’on se souvient que les réfugiés espagnols en 1936, avaient été également traités d’une manière analogue, dans des baraquements où ils crevaient de soif, de désespoir. Des familles entières.
1936, 1962, il y a comme une gradation dans l’horreur. Un continuum des saloperies. Mais là, en 1962, on atteignait le summum de la crapulerie humaine. Non, cette affaire n’est pas terminée, le dossier s’épaissit.
Bien à vous.