Tout dans cet article à portée indéologique du Kremlin est soit faux, ou suggestif. Non, un pays immense n’a pas besoin de régner « d’une main de fer » pour unifier ce qu’on nomme des provinces.....Poutine est un vestige de l’histoire, qui tente de gouverner à la façon de Staline, coupable des plus grands crimes de masse contre son propre pays. La famine qu’il a crée en Ukraine en 1930 et ses 5 millions de morts est encore dans les mémoires.....
La tentative désespérée et folle qu’il tente en tentant d’opposer la langue, la culture Russe, et les chaines qui vont avec aux forceps est à la fois une aberration totalitaire, un crime contre l’humanité et une ineptie. Le résultat est là. La Russie est devenu un pays paranoïaque qui fait peur à ses voisins, et qui se replie sur lui même, alors que le but était qu’il se développe...
Jankélévitch a beaucoup écrit sur la violence, et son oeuvre est particulièrement pertinente à lire actuellement.
Pour lui, elle s’assimile au pouvoir seul de destruction. Elle n’est qu’une force de pénétration brutale non consentie, comme un viol.
Pourtant, elle essaye de faire croire qu’elle va quelque part, qu’elle sert à quelque chose. Mais en réalité la violence ne sera jamais assimilée à la force. La première fracasse les formes tandis que la deuxième est canalisée. La violence est par excellence la « fausse solution », et ne fait que renforcer la confusion qu’elle croyait faire disparaître. Elle qui se présente comme cathartique, comme pure est, en réalité, tout le contraire. « Ceux qui défendent la violence se présentent souvent comme plus pragmatiques que d’autres. Mais en fait, ils se mentent à eux-mêmes, ils croient que la violence est une puissance magique, qui fait tabula rasa, et qui permet de voir surgir le nouveau, le fécond. »
Défendre le sérieux empêche de défendre la violence parce que le sérieux ne peut renoncer à penser la suite, après la violence. Le sérieux est toujours séance tenante, ici et maintenant, mais il construit l’action à l’aune du futur. Il est entièrement tourné vers le futur, et dès lors, il sait bien que la violence est sans fécondité.
La violence est une forfaiture, une tromperie. Elle se vend comme ordre inédit de la justice, mais elle n’instaure aucun ordre supposé plus juste, elle met simplement le bas en haut, intervertit les valeurs, et organise en somme une fausse révolution.