@L’auteur,
Je ne suis pas prof de français, alors, je ne rédige pas d’article sur l’accord du participe passé des verbes pronominaux, conscient que je suis de mes insuffisances en la matière.
Alors, permettez à l’ingénieur que je suis, de vous suggérer de vous abstenir de parler de choses techniques, par exemple à propos des véhicules électriques. Cela aurait le mérite de vous éviter de reprendre des choses fausses, mal vulgarisées et sans aucun doute mal comprises.
.
Un très mauvais moteur électrique a un rendement de 90 %, un excellent moteur thermique a un rendement de 30 % (en bref, l’essentiel de l’énergie est utilisée pour inverser la course du piston dans le cylindre).
Au surplus, une voiture électrique n’a pas besoin de boîte à vitesse (grosse consommatrice d’énergie). Pour les modèles les plus élaboré, on n’a même plus besoin de pont arrière et de différentiel, un moteur dans chaque roue, la vitesse de chaque moteur réglée par l’électronique.
Une voiture électrique n’utilise pratiquement pas ses freins mécaniques, pour freiner, elle transforme le(s) moteur(s) en générateur(s), l’énergie mécanique est transformée en électricité qui recharge la batterie.
.
Admettons, c’est une hypothèse d’école, que nous transformions tout le parc automobile français par des véhicules électriques. Pour les alimenter, nous construisons des centrales électriques thermiques fonctionnant au fuel. Nous aurions besoin de quatre fois moins de fuel ou d’essence que pour les véhicules thermiques actuels, c’est à dire quatre fois moins de CO² produit.
Ce n’est, évidement, pas une bonne solution, la solution se trouve en grande partie dans l’électricité solaire. Si toutes les surfaces compatibles solaire en France étaient équipées, elles fourniraient plus d’électricité que la totalité des besoins actuels.