@Fergus
Le baron de Coubertin, français né et mort en Suisse, était
un admirateur de la technique anglaise de transposition des méthodes de
discipline militaire à la vie civile autrement que par le commandement bête et
méchant, mais par la stimulation et le consentement, si ce n’est l’encouragement
au zèle chauvin.
Le vocabulaire du sport est le même que celui de l’armée, à
commencer par ce tic de langage inconscient chez plein d’entraineurs : « nos
valeurs » (travail, famille, patrie ?),
mais aussi pour tous les commentaires des journaux sportifs, inutile de faire
un dessin.
Comme la chasse, le sports, « c’est le défoul’ment
national c’est la soupape des frustrés…/… c’est la guéguerre permise aux hommes
en temps de paix ».
Pour lui et beaucoup de ses héritiers, le sport est le prolongement
de la manipulation « hard » de la hiérarchie militaire par une
manipulation « soft » de la pyramide sociale.
Quand l’accès à l’armée n’était pas au programme pour les
femmes, pourquoi le sport l’aurait-il été.