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Commentaire de Mélusine ou la Robe de Saphir.

sur Le Mage Harry à la Capitainerie


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Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 20 août 2022 11:55

Le Nombre Vingt, le Jugement dans le livre de Toth, est le douzième signe Japheth/Balance dans le Zodiaque sacré. Ce Nombre Vingt est le deuxième de notre septième ternaire (19-20-21), c’est celui sous influence de la Conscience comme en témoigne sa réduction théosophique à 2, mais si nous procédons par addition des Vingt premiers Nombres nous obtenons une somme de 210, ce qui après réduction théosophique nous ramène à Trois le Destin. Il n’y a là aucune contradiction si nous considérons que le signe de Japheth/Balance est l’application de la Justice Vertu cardinale le Nombre Huit, et que cette Justice ne peut s’appliquer qu’après que la Conscience ait éprouvé ses Connaissances dans la sphère du Destin en réalisant les Douze travaux d’Hercule, le cercle du Zodiaque sacré. Le Nombre Vingt est bien la Conscience qui soumet au Jugement suprême son patrimoine karmique, comme nous l’avons vu dans le chapitre V, des Tables de la Loi, c’est ce que les anciens égyptiens avaient symbolisé par la fameuse scène de la psychostasie qui se retrouve dans les temples mais surtout dans un grand nombre de tombeaux. Scène ou l’Osiris N., fait peser son coeur sur la balance du Jugement, coeur qui doit se révéler plus léger que la plume de Maât, la déesse de la Justice. Ici la scène nous révèle un enseignement très précieux. Le Jugement et sa balance ne sont pas là pour juger les fautes commises, avec son cortège de punitions ou de récompenses, qui seraient une négation du libre arbitre ; bien au contraire, le fait que le coeur de celui qui se soumet au Jugement doit être aussi léger que la plume de Maât, implique une harmonie et une correspondance entre les Lois de la Providence et celles de ce coeur qui est pesé. Soit ces lois sont compatibles avec le patrimoine karmique, et le gardien du seuil laissera passer l’âme-de-vie pour qu’elle poursuive son évolution ; soit il n’y a pas homogénéité entre ce qui est en haut et ce qui est en bas, et la sortie du tombeau ne sera plus possible, un retour aux cycles des réincarnations s’imposera comme le juste effet d’une juste cause, celle qui dépendra de l’usage de ce libre arbitre que fera chacun d’entre nous ; ceci implique que nous soyons nos propres juges concernant l’état de notre parcours. Dans la scène de la psychostasie, en cas de pesée défavorable, l’Osiris N. était réabsorbé par la grande dévoreuse, monstre qui symbolisait le retour à l’animalité de la réincarnation dans la sphère organique. 

La lame du livre de Thoth concernant ce Nombre Vingt, est symbolisée par un hiéroglyphe représentant un ange (les ailes de l’esprit), - qui claironne de sa trompette les vibrations de la Providence d’avec lesquelles, les résonances intérieures de l’âme-de-vie devront vibrer en harmonie avec cette musique des sphères -, et qui préside au jugement de l’oeuvrant sortant à demi du tombeau et entouré par un père et une mère en prière qui espèrent la résurrection de ce fils attendu. Ce père et cette mère sont à entendre comme l’étaient Isis et Osiris assistant à la scène de la psychostasie, ou comme l’Adam et Ève notre archétype géniteur.


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