« Il faut admettre que les phrases présidentielles sont longues, complexes, ambiguës et parfois, avec du vocabulaire trop relevé : ... (je sais, je m’aventure dans la pensée présidentielle complexe, mais je pense qu’elle doit être comprise par le plus grand nombre). »
Hi, hi, ...
Mais non, la « pensée présidentielle », si tant est qu’il y en ait une, n’a rien de complexe, Déjà, notre très immature et narcissique petit Monarc n’est que le larbin des grossiums qui l’ont fait triomphalement réélire, et il ne « pense » ou n’exprime jamais que la défense de leurs intérêts bien comprise .
D’autre part, la mise en scène de ses piètres talents d’orateur - sa voix ne porte pas et il n’a décidément aucun coffre ! - vise moins à dérouler le fil logique d’une « pensée » élaborée qu’à savamment enfumer et endormir son public pour mieux l’entuber ! Ses « discours » sont à ce point soporifiques que je défie quiconque d’arriver à les suivre 10’ durant sans bâiller. Mais à l’analyse (profondément chiante, mais fort instructive !) de ses propos, on constate qu’il joue de cet inévitable assoupissement du public pour joyeusement sauter du coq à l’âne et pour nous présenter des conclusions qui n’ont parfois strictement rien à voir avec le propos qui les a précédées.
Peut-être en « novlangue » managériale cela relève-t-il de la « pensée complexe », mais en français dans le texte, on parlera plutôt de manipulation, domaine qu’il maîtriserait remarquablement bien, si ce n’est l’irrépressible incontinence verbale de ses fameuses « petites phrases », trahissant l’hypertrophie narcissique et pathologique de son égo ainsi que la profondeur du mépris dans lequel il tient ses semblables et tous les citoyens de cette République qu’il s’efforce de réduire à « start-up ».
"D’autre part, le ton présidentiel semble morose : il est pessimiste et,
surtout, il n’apporte aucune solution. Je pense que c’est une fois
encore, une mauvaise communication politique, ...«
Un peu normal ! Quand la performativité de la com’ politique ou managériale qui constitue son fond de commerce ne s’appuie sur rien d’autre qu’elle-même sans jamais déboucher sur aucune mise en œuvre ou solution pratique un tant soit peu réfléchie, elle finit par se voir confrontée au redoutables limites que lui pose une réalité qui ne s’y laisse pas réduire.
Nonobstant la »pédagogie« mutilatoire des autorités, l’orchestration de la psychose covidiste et »vaccinatoire« , l’actuel délire belliciste du bloc atlantico-occidental assorti - pour faire bonne mesure - d’un zeste de panique climatique -, beaucoup des gens avaient »En Marche vers Nulle Part« déjà bien conscience qu’on allait droit dans le mur, mais cela devient maintenant évident pour à peu près tout le monde.
Le Titanic néo-libéral, sa mondialisation et sa Pensée Unique font maintenant voies d’eau de toute part, et il ne reste plus beaucou de temps à l’orchestre pour entonner le »Plus près de Toi, mon Dieu !« final.
»Penser Printemps !"
