Plaidoyers contre la guerre :
La force de la guerre est d’arriver à nous convaincre qu’elle est indispensable, inévitable et durable, voire désirable.
Il n’y a probablement pas un seul m2 habité de notre belliqueuse planète ou le sang n’a pas coulé.
Le vocable ‘’guerre’’ est un concept habillé par les médias.
Chaque guerre trouve ses prémices dans une précédente, agresseurs et agressés ne sont que du consommable envoyé pour servir des intérêts pour lesquels la victoire ou la défaite n’ont aucune importance, seule l’économie de guerre est la gagnante, plus une guerre dure et plus les profits sont conséquents.
Il n’y aurait pas de guerres si personne, d’une façon ou d’une autre, y participait ne serait-ce qu’en prenant parti pour un camp, c’est notammement la mission ô combien dévoyée de l’ONU.
Il est étonnant que bien peu perçoivent cette évidence
Plus ou moins consciemment nous lui vouons un culte par le biais de l’Histoire, combien de rues portent le nom d’un chef de guerre ; combien de monuments, parfois classés au patrimoine mondial de l’UNESCO*, sont des édifices érigés pour la guerre, et parmi eux combien l’ont été par des serfs ou des esclaves dont beaucoup sont morts à la tâche.
Leur présence témoigne soit d’une gloire martiale passée, soit de massacres perpétrés jadis, mais dans chacun eux il serait bien d’enseigner l’objectif de leur construction.
Chaque guerre prend naissance dans un mode de penser, nous devons commencer par là pour éradiquer définitivement cette ignominie qui a jailli un jour de cerveaux aliénés.
(*) L’une des nombreuses institutions de l’ONU comme le FMI, l’OMS ou le tribunal pénal international qui juge différemment suivant que l’accusé est puissant ou misérable.