@sirocco
Pour obtenir une paix « gagnant-gagnant », il faut un contexte d’égalité, d’équilibre, de « partie nulle » comme au jeu d’échecs.
D’où la nécessité d’avoir encore deux mois de contre offensive ukrainienne avant la « raspoutitsa » embourbant les tanks et les blindés transporteurs de troupes des deux camps.
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Un paradoxe voudra qu’un début de commencement de processus de pourparlers va se mettre en place pendant ces deux mois de carnage qui a commencé.
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Bien entendu, Poutine ne laissera pas faire militairement. Avec quelques mutations de généraux et le soutien de réserves internes ou externes à la Russie, matériels et humains, il va essayer de contrer le plus possible l’avancée ukrainienne.
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Et les ukrainiens feront tout pour récupérer le maximum de territoire « sur la totalité des fronts sans exception », avant « l’ouverture officielle » de la table de négociation qui se préparera en réalité des semaines plus tôt. Une sorte de course contre la montre bien avant décembre, avec l’objectif de démontrer que les armées de Poutine reculent sur tous les fronts.
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(Je rappelle à nouveau que l’intérêt des USA est que cette guerre perdure le plus longtemps possible pour s’implanter au maximum sur le plan politique et économique et vendre un maximum d’armes à tous les pays européens).