Les guerres de l’ère industrielle ne sont quasiment axées que sur l’appropriation ou l’expropriation de rentes monétaires ou énergétiques, à l’occasion minières ou alimentaires.
Il y a également eu, à la marge des guerres, des guerres contre des idéologies mettant en demeure ces situations de rentes (typiquement guerre froide).
Si ces situations de rentes visent à cibler des besoins cruciaux et de masse, pour éviter de cristalliser des conflits, les marges de manoeuvre ne sont pas très nombreuses.
Il y a évidemment l’aspect quantitatif, la sobriété si c’est le choix du consommateur, ou la fin de l’abondance si c’est la disponibilité de la production.
Il y a par ailleurs le choix de l’aspect qualitatif, soit le saut technique (à tout hasard : https://www.youtube.com/watch?v=TEGPB5bW6qg&ab_channel=FutureUnityFR) ou le lowtech (https://www.youtube.com/watch?v=L_LUpnjgPso&ab_channel=Fireplace10hours), à savoir contourner la consommation de masse.
Indirectement, on entrevoit qu’il est préférable au cours de sa vie de développer son indépendance vis-à-vis des dépendances aliénantes d’un « système », dont les tendances, les priorités, les formatages peuvent changer du jour au lendemain.
Il est par ailleurs préférable de favoriser la diversité des moyens, voire de l’atomiser. Mais toute posture d’opposition systémique étant inconséquente et conflictuelle, seule la réalisation permet d’y pourvoir.
D’ailleurs, pas de standardisation, pas de taxes, pas d’armée, m’a soufflé l’anar.