@Jean Keim

Je passe sur le « Archi faux comme souvent dans vos propos. », comme ouverture il y a mieux.

Arrêtez un peu avec votre susceptibilité à deux balles.. J’ai l’habitude d’appeler un chat, un chat...

la pensée est processuelle, elle navigue sans cesse entre le passé qui est connu et le futur qui est imaginé d’après le savoir accumulé dans le passé, cela ne devrait pas vous choquer, les philosophies orientales que vous appréciez parlent de « être ici et maintenant » (sous-entendu que nous ne le sommes que très rarement), dans cet état d’être, le processus qui vous chagrine tant disparaît provisoirement.

Ben allons y parlons en. Il n’y a pas de dévaluation de la pensée dans tous les bouddhismes, la meilleure preuve étant que les traités écrits sont surabondants... très techniques et très savants...

Or le but est bien en effet d’atteindre un calme mental qui permet de faire émerger un état spécifique d’être, ici et maintenant.. 

Je cite Wiki :

Penser sans penser, depuis l’inconscient

D’après l’enseignement de Dōgen « Pendant zazen, automatiquement, naturellement, inconsciemment, nous suivons l’ordre cosmique. Penser sans penser, hishiryō, au-delà de la pensée. Aller de pensée en pensée entraîne la névrose, de non-pensée en non-pensée la somnolence. Si l’on se concentre sur la posture on oublie de penser et l’inconscient se manifeste. On va de pensée en non-pensée, puis de non-pensée en pensée. Courir ou s’échapper de quoi que ce soit n’est pas bon. L’état naturel, originel correspond à hishiryō. […] Cette conscience originelle, hishiryō, est la pensée du cosmos en harmonie avec le mouvement de l’univers ; et la pensée du cosmos signifie l’intuition de la profonde sagesse spirituelle. Hishiryo n’est pas une condition spéciale de l’esprit, un état particulier, c’est simplement l’état naturel, la pensée originelle qui ne repousse rien et inclut toute chose. 

D’après l’enseignement de Taisen Deshimaru (1914–1982) « C’est l’art essentiel de zazen. Hishiryō jaillit de la posture juste et de l’expiration profonde. On ne pense pas mais l’inconscient s’élève.

Si donc le but est bien le calme mental, et de faire émerger un état paradoxal appelé Hishiryō en japonais, ce dernier est qualifié de pensée sans pensée..

Ce qui est visé dans la pratique de zazen c’est moins la pensée que le vagabondage mental dénommé par d’autres : le mental. Et dont l’image, notamment dans le bouddhisme tibétain, est un singe sautant de branche en branche..

Il n’est pas question de remettre en cause la pensée en tant que telle, comme vous, vous le faites, ce que montrent les traités bouddhistes écrits tout au long des siècles..

Bref, vous êtes en pleine confusion.