@baliste
Mes salutations du matin, le non agir, le Tao lu et « apprécié » il y a quelques 50 ans..oui..ah l’action, sans savoir le moteur , l’origine de l’action , on ne va pas comprendre ce qui se passe.
Un obscurantisme sur des siècles, oui tout à fait, personnellement je dirais des millénaires. Quand je lis des textes hermétique vieux de 4500 ans (corpus hermeticus etc) , il est évident que le mal était là et que ce mal est notre choix et fabrication.
Bossuet l’a bien décrit :
- : "Mais Dieu se rit des prières qu’on lui fait pour détourner les
malheurs publics quand on ne s’oppose pas à ce qui se fait pour les
attirer. Que dis-je ? Quand on l’approuve et qu’on y souscrit.«
D’une manière ou d’une autre nous vivons le moment où tout cela va se casser..nous avec peut être..
Personnellement je trouve que cette erreur humaine n’a que trop duré, sans être ni dépressif ni désespéré..c’est un fait pour moi.
Nos non vies n’ont plus le moindre sens.
Nous avons trop dégénéré..Et oui en fait de pseudo progrès et de pseudo évolution, nous vivons l’exact opposé, certes cette illusion semble très réelle mais superficielle si je ne regarde que des machines.
La pensée machine fait des machines pour une vie de machine..or une vie de machine pour un humain est totalement invivable.
Pour moi nos actions sont illusoires dans le sens où nous avons l’impression réelle d’atteindre des buts, bien sur tous grandioses au moins à nos yeux, alors que à l’origine ultime ou du moins tout près de celle ci nous essayons de fuir quelque chose que l’humain, moi, toi, eux, refuse de voir, qui est absolu et ne peut se fuir.
Simple comme je suis né, je vais mourir !
Pourquoi cette fuite ? Sujet d’une vie + 3 jours pour la résurrection..
-version courte : la pensée ne peut vivre ni gérer cela.
Version longue : Seule une capacité qui empêche les autres de fonctionner, reste encore en marche dans ce qui reste donc de notre cerveau-psyché ! sauf exceptions de moments rares ou pas et de personnes, rares aussi, ce n’est certes pas un jugement dont je me garderais bien..car le jugement détruit les personnes concernées.
Cette capacité, la pensée analytique , le processus analytique, ou ce »je« illusoire mais qui semble si réel pour lui même, est un programme organique qui ne sait plus qu’il est une sorte de programme , une sorte de machine, nous avons tous le même programme de base avec des variations de surface nécessaires pour la vie collective, cette pensée donc, celle qui imagine et croit en un »je« au travers de sa mémoire et de ses désirs donc peurs, son monde est le passé, mon passé à MOI et demain...
cette pensée processus passe son temps à imaginer un futur..rien à dire jusque là elle est faite pour cela.
En ce faisant elle voit sa fin, mais mais mais, elle n’est pas équipé, adapté, pour gérer cela, la pensée est relative, son domaine est relatif , sa fin est un absolu.
Que faire ? très simple, RIEN DU TOUT...laisser cet absolu être.
OR NOUS AVONS CHOISIT DE FAIRE...quelque chose, tout et n’importe quoi.. !!
Alors si je ne fais rien avec tous sujet ou la pensée n’a pas de capacité, notre psyché d’elle même va s’ouvrir car elle n’est pas entièrement formée physiquement quand on est de bébé à assez jeune, et le moment venu nos autres capacités vont se mettre en marche d’elles mêmes, et là comme elles ne sont pas analytiques elle ne créent pas de centre du monde, il n’y a pas de »je" dans ces autres capacités..
LA VIE C’EST PAR LÀ...L’INCONNU DOMINE TOUT, la pensée est aussi inapte à cela..le connu a son domaine précis et limité, l’organisation de la vie physique.
Dans les domaines pratiques et physique de la vie de tous les jours elle marche, pas toujours bien évidemment mais on peut alors changer de méthode. Abris, nourriture, vêtements, jardin, enfin etc , là la pensée est dans son champs de compétence.
Avec mort et inconnu , non..Même question ; que faire ? Même réponse : RIEN !
etc..mes respects bien sur...pourquoi bien sur ? Je le sens ainsi..