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Commentaire de Clark Kent

sur Brûlons le livre de Sandrine Rousseau pour faire un barbecue


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Clark Kent Clark Kent 22 octobre 2022 15:44

Dans son livre « Fausse Route », Élisabeth Badinter avait qualifié de « féminisme victimaire » certaines dérives qui n’ont fait depuis que croître sans embellir et qui sont aujourd’hui assumées par Sardine Ruisseau.

L’affaire Weinstein a contribué à développer aux États-Unis et exporter ailleurs un féminisme « androphobe » qui utilise carrément la pensée magique pour argumenter. Le « patriarcat » serait une malédiction universelle, qui structure et organise toutes les sociétés humaines. Le but n’est pas de revendiquer une place égalitaire dans la société, mais de libérer non seulement les femmes mais toute l’espèce humaine et l’ensemble du monde animal de l’emprise du mâle ! Quand on voit le comportement d’un cerf en rut ou d’un gorille amoureux, on comprend !.

Les femmes seraient victimes « depuis la nuit des temps » d’un complot visant à les maintenir sous le joug. Si elles sont plus petites que les hommes dans notre espèce, comme chez 90 % des mammifères, ce n’est pas dû aux mécanismes de l’évolution, mais au fait que « depuis la nuit des temps » les hommes se sont accaparé la bonne bouffe, ne laissant que des rogatons à leurs conjointes. Par conséquent, ainsi affamées les femmes deviennent toutes maigres et toutes petites, et mettent au monde des garçons costauds et des filles toutes malingres. C’est l’explication développée dans une thèse de doctorat qui a été validée. Darwin n’a plus qu’à aller se rhabiller.

On voudrait discréditer et désamorcer les mouvements « féministes » dans leur ensemble en transformant en dogme millénariste une revendication justifiée qu’un ne s’y prendrait pas autrement.


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