@Mirlababo
OK. Nous en arrivons bien à parler de la même chose. Actuellement, dans les services psy, la situation s’est aggravée à cause d’un ‘’détail’’. Depuis que la filière de formation spécifique pour être infirmier (ère) psy a été supprimée, on s’est retrouvé avec des gens qui n’ont eu qu’une formation TRÈS LÉGÈRE sur le sujet.
Ayant été longtemps référent des stagiaires qu’on nous envoyait, j’avais eu l’occasion de flairer le malaise qui s’annonçait. Un jour, lors de son évaluation finale, une stagiaire ne semblait pas particulièrement ravie de la bonne note que nous lui avions donné. Elle avait fini par nous avouer qu’il se disait, à l’IFSI, qu’il valait mieux ne pas avoir une trop bonne note dans cette spécialité car on risquait d’y être envoyé systématiquement une fois diplômée. Les bras m’en sont tombés.
Dans ces conditions, allez leur parler de s’occuper d’autistes…
Pour ce qui est du business, j’ai vu ça aussi. Participant aux essais en phase IV d’un nouvel antipsychotique censé éviter les réhospitalisations, j’avais toussé devant le prix d’une boite. Le représentant du labo avait eu une réponse aussi sèche que comptable ‘’ le prix de journée d’une hospitalisation chez vous, c’est combien ? ‘’. Que lui dire ? Aussi chère soit-elle, elle le sera toujours moins qu’une embauche de personnel qualifié…