@Aita Pea Pea
Salut. Je ne dis pas que Marquez est mauvais. Je dis simplement qu’il ne correspond plus à l’image que je m’étais fait. Relire un livre, c’est prendre le risque de vouloir retrouver les lueurs de sa jeunesse.
Mieux vaut finalement en garder l’éblouissement, sans chercher à se remettre dans l’empreinte des causes. Mais en écrivant cela, je m’aperçois que la lecture d’autres livres les a encore davantage magnifié. Comme les chefs d’oeuvre de Flaubert par exemple. Ou « les confessions » de Rousseau.
Le pied, comme on ne dit plus, c’est de découvrir des nouveaux auteurs, dont on s’aperçoit, en regardant l’année d’impression, qu’ils sont aussi veux que nous. Et que le petit chef d’oeuvre « de cet auteur promis au plus grand avenir »,comme dit la jaquette arrière, a écrit depuis une dizaine de livres, dont nous sommes totalement passée au travers.
Ca vient de m’arriver en lisant un peit bijou, presque aussi vieux que ’cent ans de solitude« . Ce n’est qu’un polar, mais à l’intrigue formidable, et admirablement écrit, comme un classique. »Le maitre d’escrime". d’Arturo Perez Reverte. Un grand maitre lui aussi, à la manière espagnole. C’est aussi un roman historique, qui parle de valeurs passées, du veillissement, et de l’éthique.