@alinea
Vous entretenez la confusion que le système utilise pour minimiser l’autisme, à savoir mélanger les autistes sévères et les Asperger. Les seconds peuvent mener une vie normale. J’en ai dans ma famille (avec un vrai diagnostic, hein, pas un « je suis Asperger-je-le-sens-j’en-suis-sûr » très à la mode... qui me fait bondir, j’avoue). Cela n’a rien de comparable avec un diagnostic d’autisme sévère.
Un autiste sévère a généralement de très lourdes comorbidités (dysbioses intestinales, épilepsie, retard mental...), une perte du contact visuel, du langage : est-ce qu’Elon Musk porte encore des couches ? Les inflammations chroniques, ça réduit aussi drastiquement l’espérance de vie, il faut le savoir.
Il est évident que plus rapidement l’enfant est soigné, mieux c’est : mais il n’y a strictement rien de facile là-dedans, et j’ai bien précisé que mon filleul a suivi ces protocoles pendant des années, pour passer d’autiste sévère à seulement Asperger. Cela a été un parcours du combattant, ni plus ni moins, mais ça a payé. Il y a nombre de témoignages semblables de parents, donc ce n’est pas un cas isolé. Le naturopathe belge qui l’a soigné en a soigné des centaines déjà, chacun avec un protocole adapté à son trouble.
Il n’y a pas de facilité, il n’y a qu’une compréhension des mécanismes qui puisse changer la vie de ces enfants qu’on a dépossédé de leur potentiel neurologique. Et oui, les Asperger sont à part. Ils souffrent aussi parfois, mais pourront, au moins, vivre une vie normale et indépendante. Ce n’est pas le cas d’un autiste sévère. Alors cessons de les mettre dans le même panier. L’autisme sévère n’a strictement rien d’une chance : c’est un fléau.