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Commentaire de PascalDemoriane

sur « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » ( Platon)


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PascalDemoriane 9 novembre 2022 19:15

@l’auteur

Pas mal mais... Vous avez une appréhension de la linguistique, osons dire socio-linguistique, bien étroite, pour ne pas dire un tantinet réactionnaire.

« Le terme « famille » avait un sens précis : un homme, une femme et leurs enfants. »
Non, non, et non ! Vous confondez avec la notion de foyer fiscal prolétaire ! Non, une famille c’était, jusqu’au milieu du siècle dernier chez nous une sorte de tribu, plus ou moins communautaire, plus ou moins large, avec ses cousinages, avec des parentés plus ou moins re-composées, inclusives voire fictives, finalement plastique.
Quel appauvrissement ! Voyez, il y a là différence entre le conservatisme éclairé, cultivé, et le réactionnaire étroit.

Plus embêtant vous problématisez à juste titre le vocabulaire progressiste sociétaliste contaminant, viral, oui ! mais en usant vous même de ses catégories :

« De même l’habitude a été prise d’utiliser systématiquement les termes d’homosexualité ou d’hétérosexualité, au point que personne ne parle plus d’orientation sexuelle normale ou d’orientation sexuelle déviante. »

Ben « orientation sexuelle » est un concept normatif du genrisme, repris à tord par le législateur alors que c’est une donnée subjectiviste très relative sans assise stable concrète, non mesurable, ni cernable au plan psychologique, encore moins juridique. C’est une pure revendication déclarative, voire au mieux un constat coutumier. Le juge ne devrait pas avoir à en connaitre ! Sauf à instaurer une police de la sexualité. Il est là le problème.

Normalité
Heureusement qu’on ne parle plus d’affectivité « normale » ou « déviante », quelle soit amoureuse, amicale, fraternelle, sororale ou filiale, laisser nous un peu d’air et de fantaisie ! Mince !
Nul n’a à en juger, seul les actes, les modalités pratiques de la relation consentie sont encadrable par des limites, des normes. On ne juge pas les affects, c’est fondamental... et très français !

Vous taper dans le mille sur la confiscation du vocabulaire
« On n’oserait plus dire de nos jours, concernant son orientation sexuelle : "je suis normal« . On nous force à dire : »je suis hétérosexuel". On a ainsi perdu le droit de se définir. »

Oui, mais en fait personne ne nous oblige user de ces vocables ineptes, ni à nous définir subjectivement, sexuellement : Moi, même, Pascal Demoriane je suis un homme, mais ne suis ni ne peut être ni homo ni hétéro par moi-même tout seul devant la glace ! Absurde !
Seule la relation interpersonnelle peut-être ou non entre même sexe. Pas la personne ! çà dépend du partenaire !

Par contre j’ai des « relations de même sexe » avec mon boulanger qui me donne du pain, oui j’avoue, et parfois même indirectement avec la vendeuse du magasin devant tout le monde. Oh là là ! En plus à titre payant ! Quelle horreur !
Vous me direz, oui mais c’est pas une relation sexuelle ! Qu’en savez-vous ? Çà ne veut rien dire, toute relation est sexo-genrée de près ou de loin. (ne le dite pas à ma femme, elle le sait !)

Donc individu homo/hétérosexuel çà ne veut rien dire tant qu’il ne s’agit pas d’assumer une maternité et/ou une paternité dans le cadre d’une normalité organique et psychique, là oui. C’est plus affaire de mœurs mais d’anthropologie fondamentale.

Or c’est bien cela, vous avez raison, qui est attaqué à la racine structurale, par la négation de la notion de parenté, remplacée par celle, contractuelle et mercantile de « parentalité ».
Nier la parenté c’est nier l’articulation sexe / genre :
Mme Buzyn disait en 2020 « un père çà peut-être une grand-mère », autant dire « père, grand-mère » c’est un costume, çà n’existe pas il n’y a que des « individus » à orientation subjective plastique.
Bon ben çà c’est le crédo du pédo-criminel, tout simplement !

À suivre... y a tant à en dire.


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