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Commentaire de Bouil

sur Esclavage linguistique


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Bouil (---.---.41.88) 20 mars 2007 12:56

En fait le locuteur du mandarin aura moins de diffucultés à apprendre l’Espéranto que le Français en a pour l’Anglais, car l’Espéranto a un vocabulaire (outre d’origine latine-germanique-slave) « multiplicatif ». Quand j’apprends un seul mot « racine », j’en connais immédiatement plus d’une dizaine, grâce au système de suffixes, de préfixes, et d’aglutination.

Exemple : En français, « cheval » n’a rien à voir avec « jument » : en espéranto, « ĉevalo » et « ĉevalino » partagent la même racine « ĉeval- » et se distinguent par le suffixe féminin « -in ». Si j’aprends par la suite « kapro », je saurai dire non seulement « bouc », mais également « chèvre » (kapr-in-o). Il en va de même pour les autres mots et les autres affixes.

À cela s’ajoute le principe d’assimilation généralisatrice, qui fait dire spontanément à un enfant « un cheval, des chevals », et on comprend pourquoi un enfant bilingue fr-eo de 4 ans fait encore beaucoup de fautes en français, mais aucunes en espéranto.

Je vous invite à consulter le lien suivant pour plus de détails sur la prétendue « l’occidentalité » de l’espéranto, et sa facilité d’apprentissage pour des personnes non occidentales par rapport à l’anglais : http://claudepiron.free.fr/articlesenfrancais/langueoccidentale.htm


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