@M. Mazé
Bonne schématisation binaire, donc à
gros traits caricaturaux du spectacle politique médiatisé, mais qui
n’est que spectacle ! Pas une réalité sociologique populaire !
Il faut toujours le rappeler.
Donc oui, bonne schématisation de la
dialectique délétère à somme nulle entre « les pour
le contre » gauchos et « les contre le pour »
fachos,
qui fait de la droite une « réaction
réactionnaire » maladive à une gauche malade.
Et à une
gauche malade sociétaliste qui est elle-même aussi de plus en plus
« réactionnaire », oui, puisqu’elle ne « réagit »
qu’en négation « cancelisante » d’une droite fascisante
imaginaire.
Sans jamais resituer le cœur des antagonismes de
classe.
Autrement dit vous faites bien le constat affigeant du
cercle vicieux que c’est le gauchiste qui fabrique le droitard
que vous pointez, droitard que je méprise comme vous
puisqu’il ne sait pas se penser positivement par lui-même ni pour
lui-même. (en soi pour soi hégélien)
En fait ce qui est méprisable, c’est
le rôle de « l’influenceur » qui n’a en
réalité qu’une seule valeur, l’audience, une forme de
monnaie et de capital négociable sur le marché contrôlé non libre
et toujours faussé du spectacle du tous contre tous, de
l’embrigadement dans les faux combats stériles. Car de gauche ou de
droite, tous les influenceurs ont le même compte ouvert à la même
banque (GAFAM) ! Travaillent tous pour cette seule propriétaire
du spectacle en réseau.
Et pour ne rien produire ! Après :
Vous abordez hélas de façon polémique
stérile le thème difficile de la « loi naturelle »
porté notamment par les catholiques sincères et qui, bien entendu,
nous chiffonne, nous autres marxistes. Mais ce thème ne
s’aborde pas par le débat politique caricatural, plutôt par
l’anthropologie, par le dialogue collaboratif et cognitif sur
l’anthropologie qui est aussi l’anthropologie du dialogue, du
langage, du sens, du rapport social, etc.
Bref ! La contradiction de votre texte est, me
semble t-il de prétendre traiter d’un thème de fond par le
bricolage de la caricature pamphlétaire des formes, çà marche
pas !
Soit on rejette le spectacle binaire dégradant et
on se met au travail constructif, soit on cultive le spectacle
binaire vicieux et on collabore à l’aliénation concurrentielle des masses. Faut
savoir.
Je le crois, il y a un conservatisme
salutaire et cultivé non réactionnaire harmonisable à un
progressisme socialiste radical critique et auto-critique. C’est
possible, mais, certes, c’est juste pas rentable pour faire de
l’audience, c’est à dire pour capitaliser de la valeur
monétaire... ou électorale (pléonasme).
CQFD, on revient toujours à l’argent !