@ M. Victor Ayoli
On ne peut qu’être d’accord avec votre
vision critique généreuse et morale, vos préconisations ou
suggestions à maints égards sensées.
Oui mais, il y a un mais
de taille ! Énorme !
Quid du néo-colonialisme implicite
inhérent à tous discours anti-colonial occidental le mieux intentionné !
C’est
le paradoxe du « d’où parle tu, camarade ! »
De
quel droit, du haut de quel autorité, avec quel pouvoir
supranational pensez vous prescrire aux africains des diverses
Afriques vos modèles de re-développement ?
ON
devrait faire ceci contre cela, dire dehors aux prédateurs ?
Oui, mais qui est ce ON ?
Le père Noël ?
Dieux ? Dieu de qui ? De quoi ?
Ce ON omniscient
et omnipotent n’existe pas !
Une motion pan-africaine vue
selon Kemi Seba, serait déjà une idée de collectif plus cohérente.
Bon. Mais nous, de notre côté, il faudrait d’abord nous
dé-coloniser des mafias européo-atlantistes qui nous ramènent
lentement mais sûrement au stade de sous-développement africanoïde
qui accueille les dits africains surnuméraires.
Après on verra
pour et avec les Afriques.
Donc voilà : pourquoi pas un
grand mouvement pan-africo-européen d’émancipation et de
re-développement des peuples par eux-mêmes.
Vous savez bien que
çà ne marchera jamais !
Ni les communautés africaines
hétérogènes, ni les français entre eux ne veulent prendre les
responsabilités dangereuses et inconfortables de leur émancipation
et de leur co-gestion autonome.
Les français ont déjà collectivement
et psychiquement migré de leur propre être collectif, et sont
entrain de se noyer sur les rafios écolo-vaxxinaux de leurs dés-illusions tardives et de leur renoncement pseudo-humanistes à exister. Il
se peut que des africains refassent un jour France en France !
J’en
doute, je m’en fout, je ne serais plus là pour en rire !