@PascalDemoriane

La pornographie est en effet une bombe à fragmentation. Que des gamins soient confrontés à cette horreur, impactant leurs conduides futures, me semble sidérant d’inconséquence, au niveau politiique. je n’ose dire « moral », tant ce mot est mal uitlisé. Notre image est salement abimée par cette diffusion, et est facteur de désiquilibre profond, dans des cultures primitives, ou les interdits liés au sexe sont majeurs. J’ai traversé toute l’asie à 20 ans, dans les années 70.
Inutile de dire que la culture Afghane était très prude. On ne voyait pas la burqua ailleurs, sauf en arabie saoudide. La frustration était très vive chez les Afghans, et elle l’est restée, en rapport à leur culture, et à la place de la femme. Même en temps qu’homme, et étranger, vous étiez ainsi parfois en danger !.
Les images qu’ils voient sur leurs smarphones, sont un pousse au crime. Il existait auparavant des barrières, physiques et conceptuelles, entre les civilisations qui ont volé en éclats en une ou deux générations.
Le smarphone est bien un miroir aux allouettes, une sorte d’objet totémique que chacun met devant soi pour lui tracer la route. Vrai déjà pour nous, mais criminel dans cette moitié du monde qui s’est mise à rêver à une occident de rêve.
Je suis revenu du Népal dans les années 70 sans un sou. J’ai fait la route pendant 8000 kms en hiver, en stop, dans des conditions très difficiles, avec un jeune ceylanais de rencontre, qu’on appelerait maintenant « migrant ».
C’était un fils de fonctionnaire, révant de l’europe. Il m’expliqua qu’il avait vu un film de James Bond, à Colombo, et qu’il voulait travailler en Allemagne, et s’acheter la même voiture. Je tachais de lui expliquer la différence entre le réel et la fiction, et la réalité sociale de l’europe, mais il se mit en colère, et je n’institais pas....Je le quittais à Istambul. j’ignore ce qu’il est devenu, après avoir été nourri de ces images trompeuses. Et pourtant, bien sûr, le smartphone n’existait pas à cette époque, catalysant la foire aux illusions et aux bénets, dont parlait déjà Carlo Collodi dans « Pinochio ».....
J’ai lu dernièrement le très bon roman « eldorado » de Gaudet. Une histoire de migration aussi, et de rencontres impossibles. Il raconte une aventure qui est très semblable à la mienne, quand un capitaine de corvette italien tache de parler à des migrants, les obstacles qu’ils vont rencontrer.