@Octave Lebel
Pour info
France Info : " Le député La France insoumise Aymeric
Caron, qui a dénoncé « l’obstruction » de ses opposants, a retiré jeudi
24 novembre sa proposition de loi sur l’abolition de la corrida. Le député LFI,
dont le groupe dispose d’une « niche parlementaire » pour fixer l’ordre
du jour à l’Assemblée nationale jusqu’à minuit, ne souhaitait pas voir ce
texte phagocyter le reste des propositions de loi déposées pour la fin de
la journée. "
Les textes qui risquaient de passer à la trappe sont la réintégration
des soignants non vaccinés ou encore la création d’une
« allocation d’autonomie » pour les jeunes en formation ou encore une
commission d’enquête sur les « Uber Files », une hausse du Smic à
1 600 euros net et bien entendu l’IVG dont on connaît le succès.
Autrement une autre chanson pour sortir de la caricature
vilains bobos, à moins que Francis soit exorcisé comme auteur antispéciste. Qui sait.Ce serait tentant à lire certains commentaires.
Paroles de la chanson La Corrida par Francis Cabrel
Depuis le
temps que je patiente
Dans cette chambre noire,
J’entends qu’on s’amuse et qu’on chante
Au bout du couloir.
Quelqu’un a touché le verrou
Et j’ai plongé vers le grand jour
J’ai vu les fanfares, les barrières
Et les gens autour.
Dans les premiers moments, j’ai cru
Qu’il fallait seulement se défendre.
Mais cette place est sans issue,
Je commence à comprendre.
Ils ont refermé derrière moi,
Ils ont eu peur que je recule.
Je vais bien finir par l’avoir
Cette
danseuse ridicule...
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Andalousie, je me souviens :
Les prairies bordées de cactus...
Je ne vais pas trembler devant
Ce pantin, ce minus !
Je vais l’attraper, lui et son chapeau,
Les faire tourner comme un soleil !
Ce soir, la femme du torero
Dormira sur ses deux oreilles.
Est-ce que ce monde est sérieux ?
J’en ai poursuivi des fantômes
Presque touché leurs ballerines
Ils ont frappé fort dans mon cou
Pour que je
m’incline
Ils sortent d’où ces acrobates
Avec leurs costumes de papier ?
J’ai jamais appris à me battre
Contre des poupées
Sentir le sable sous ma tête
C’est fou comme ça peut faire du bien
J’ai prié pour que tout s’arrête
Andalousie je me souviens
Je les entends rire comme je râle
Je les vois danser comme je succombe
Je ne pensais pas qu’on puisse autant
S’amuser autour d’une tombe
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Est-ce que ce monde est sérieux ?