@Jonas
Vous
écrivez « Le but d’une théorie scientifique en sciences
physiques, c’est de rendre compte ... » je suis d’accord
avec ça, sauf que la question de départ porte sur la genèse d’une
théorie, votre réponse qui me semble louable porte sur la finalité
d’une théorie.
Vous écrivez « quand vous
parlez de « physique de la conscience ». Vous mêlez la
physique à des concepts qui sont non scientifiques ! » là
encore votre réponse me semble louable, mais seulement dans le
registre du positivisme ou matérialisme scientifique. Dans un
registre anti-positivisme, on se doit d’élaborer des théories en
prenant compte de la métaphysique qui est l’ensemble qui contient
la physique ou la réalité (si vous préférez), du coup, la réalité
n’est plus un facteur déterminant. Il est méritoire de raisonner
en temps que positiviste, mais il n’est pas possible de faire
abstraction de la métaphysique et de mettre à la trappe tout un pan
de la pensée épistémologique, philosophique. La relativité
d’Einstein est construite autour du big bang depuis le début de
l’Univers (cosmologie), c’est aussi par un certain côté une
cosmogonie, c’est pour ça qu’il est productif de la mettre à
l’épreuve de la philosophie, la métaphysique, la conscience. Un
monde du type Matrix même en deux dimensions (holographie) est
scientifiquement concevable et cohérent, ce qui nous amène à
conjecturer que la vérité ultime nous n’est pas accessible, c’est
pour cette raison que je pense que le positivisme avec la limite du
matérialisme ne nous aide pas à élaborer de nouveaux desseins faux
ou réel, ce n’est plus la question.