@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Ici une traduction du livre « Covid 19 - Great Reset » de Klaus Shwab que je vais dispatcher dans plusieurs messages à cause du nombre limité de mots. Cela vaut le coup d’oeil :
Partie 1
En juin 2020, à peine six mois après le début de la pandémie, le monde n’est plus le même. Dans ce court laps de temps, COVID-19 a à la fois déclenché des changements considérables et amplifié les lignes de fracture qui assaillaient déjà nos économies et nos sociétés. Des inégalités croissantes, un sentiment d’injustice généralisé, des clivages géopolitiques de plus en plus profonds, la polarisation politique, des déficits publics croissants et des niveaux d’endettement élevés, une gouvernance mondiale inefficace ou inexistante, une financiarisation excessive, la dégradation de l’environnement : voilà quelques-uns des grands défis qui existaient avant la pandémie. La crise corona les a tous exacerbés. La débâcle du COVID-19 pourrait-elle être l’éclair avant le tonnerre ? Pourrait-elle avoir la force de déclencher une série de changements profonds ? Nous ne pouvons pas savoir à quoi ressemblera le monde dans 10 mois, encore moins dans 10 ans, mais ce que nous savons, c’est que si nous ne faisons rien pour réinitialiser le monde d’aujourd’hui, celui de demain sera profondément bouleversé. Dans Chronique d’une mort annoncée de Gabriel Garcia Marquez, un village entier prévoit une catastrophe imminente, et pourtant aucun des villageois ne semble capable ou désireux d’agir pour l’empêcher, jusqu’à ce qu’il soit trop tard.
Nous ne voulons pas être ce village. Pour éviter un tel destin, nous devons sans tarder mettre en marche le Great Reset. Il ne s’agit pas d’un « bon à savoir » mais d’une nécessité absolue. Si nous n’abordons pas et ne corrigeons pas les maux profonds de nos sociétés et de nos économies, le risque que, comme tout au long de l’histoire, une réinitialisation soit imposée par des chocs violents tels que des conflits, voire des révolutions, s’accroît. Il nous incombe de prendre le taureau par les cornes.