@Francis, agnotologue
« L’investissement produit l’avenir dont la spéculation ferme au contraire les possibilités.
Le spéculateur agit contre les intérêts du monde dans lequel il vit, et c’est pourquoi la financiarisation n’est pas durable : elle détruit le monde (*). Mais tous ceux qui l’ont soutenue – activement ou passivement – participent d’un même désinvestissement dans leur propre activité. Le populisme politique, par exemple, est aussi pulsionnel que la spéculation : c’est la forme politique de la spéculation. Le populisme industriel mis en œuvre par la télévision est du même ordre : c’est la forme consumériste de la spéculation.
« La bourgeoisie investissait et prenait encore soin du monde. Le capitaliste mafieux qui tel la mauvaise monnaie qui chasse la bonne l’a évincée. Il est structurellement je-m’en-foutiste. Depuis la « révolution conservatrice », ce je-m’en-foutisme est devenu le principe même de la guerre économique."
« Le monde intellectuel revendique le fait que les critiques ne proposent pas de solutions ? C’est totalement faux, les solutions ne leur plaisent pas, c’est tout. » (Chomsky). De fait, la « spéculation politique » a fermé les portes à toutes bonnes solutions ! On l’a vu avec le covidélire : Quelle faute n’ont-ils pas commise ?
(10 questions à Chomsky)
(*) Et ce sont encore les spéculateurs qui détruisent l’humanité au nom de l’escroquerie écologique pourfendeuse de CO2 !!!