https://www.francesoir.fr/societe/decision-de-la-cppap-de-retirer-son-agrement-francesoir-la-reponse-de-xavier-azalbert
Décision de la CPPAP de retirer son agrément à FranceSoir : la réponse de Xavier Azalbert, directeur de la publication
C’est par voie de presse le 30 novembre 2022 que la rédaction de
FranceSoir a appris la décision du ministère de la Culture de ne pas
renouveler l’agrément CPPAP du journal, et plus particulièrement son
certificat d’Information Politique et Générale (IPG). Selon la
Commission paritaire des publications et agences de presse, FranceSoir
présenterait un « un défaut d’intérêt général » et nos contenus publiés à propos de la crise du Covid-19 porteraient « atteinte à la protection de la santé publique ».
Le 22 juillet 2022, soit trois mois avant l’expiration de son
certificat prévue au 30 septembre 2022, la CPPAP confirmait la bonne
réception du dossier de renouvellement de notre certificat IPG. Le 30
septembre 2022, nous étions toujours sans nouvelle d’une quelconque
décision. Le 30 novembre, l’annonce tombe, sans que la société n’ait
reçu aucun courrier officiel ni même aucune signification de cette
décision.
Notons que la position de la CPPAP s’inscrit en contradiction avec
celle adoptée en mars 2021 : à la suite d’un audit anticipé de notre
agrément sur demande, en février 2021, de la ministre de la Culture,
Roselyne Bachelot, l’organisme chargé de reconnaître la validité des
titres de presse avait alors jugé que notre journal remplissait tous les
critères d’admission. Il soulignait notamment que FranceSoir présentait « des informations, des analyses et des commentaires […] susceptibles d’éclairer le jugement des citoyens », comme le veut l’article 2 du décret du 29 octobre 2009 qui fixe ces critères d’admission.
Cette réunion de la CPPAP en plénière s’est tenue près de deux
semaines après la publication d’un documentaire à charge de France info
(“Complément d’enquête“ du 17 novembre) contre le Pr Didier Raoult, mais
aussi FranceSoir ainsi que son directeur Xavier Azalbert, et deux jours
après la publication de l’enquête de FranceSoir sur le scandale Fact
& Furious. Cette investigation menée sur plusieurs mois a révélé des
compromissions et collusions au sein de la communauté d’opinion des
fact-checkers, dans laquelle Antoine Daoust, fondateur du site Fact
& Furious, a joué un rôle pivot. Selon le témoignage de son
ex-épouse, Fact & Furious, dont les publications étaient
régulièrement reprises par des médias mainstream, visait
principalement à discréditer par ses articles le Pr Raoult, Idriss
Aberkane, Xavier Azalbert et le Pr Christian Perronne. Pourtant, bien
qu’il ne détenait aucune formation journalistique, M. Daoust,
ex-militaire et barman retiré, a pu obtenir en mai 2021 pour son site un
agrément de la part de ce même ministère de la Culture qui lui refusera
une bourse au mois de novembre 2021. Le motif : il ne détenait
justement « pas de formation journalistique pour le fact-checking ».