Le
modèle social français est assiégé depuis
1945
La
situation globale en France en 1945 est assez originale.
Le
patronat a globalement collaboré : il se terre.
Le
pc est à 24 %, il est armé.
On
crée la sécurité sociale : une seule caisse pour tous les
risques de la vie.
La
gestion de cette caisse était exclusivement paritaire, avec un
budget équilibré discuté entre les partenaires sociaux, à l’abri
des appétits des assurances privées, et des politiciens hostiles à
ce système qui leur échappait, pour des budgets bien trop
alléchants.
Alors
se succèdent des avalanches de contre réformes pour en venir à
bout.
Dès
1947, première attaque des nantis : il y aurait un « trou
de la sécu ».
Les ’trous de la sécu« sont créés sur commande par les »gouvernants" du moment, avec des exonérations de cotisations non compensées, et le non versement des cotisations patronales de l’état ....
Depuis,
on a eu 88 détricotages de la sécu, qui ont commencé par diviser
cette caisse unique en plusieurs risques : vieillesse, maladie,
maternité, …
On
comprend très facilement l’acharnement constant des zélites et du
bloc bourgeois à éroder ce modèle social qui les insupporte.
La
perversité de l’éborgneur giflé -qu’ils viennent me chercher-,
atteint des sommets avec la contre réforme des retraites.
Passer
à 65 ans, ils savent parfaitement que cela crée un surplus de
dépenses de chômage.
Qu’à
cela ne tienne, détruisons les allocations chômage ! Le tour
est joué.
Et
comme la crétinerie des gueux est tellement facile à mobiliser
contre les « assistés », les « casos », ... qui
bénéficient de tant d’allocations de « feignants »,
restent cachés dans l’ombre les pires assistés dans tous les
pays : les ploutocrates et les actionnaires, outrageusement
favorisés par le pouvoir qui leur doit tant.
Et
vous trouvez ça normal ?
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31 %
du budget de l’état vient de l’impôt le plus injuste : la
tva … qui impacte violemment les plus pauvres et reste très douce
aux plus riches.
-
Les
cadeaux de nos impôts au caque40voleurs sont bien supérieurs à la
totalité de l’impôt sur les sociétés.
-
Les
politiciens réactionnaires, et les « zéconomistes »
voulant faire croire que l’économie serait de la science, alors
que dans leur cas ce n’est qu’une fallacieuse récitation de
préjugés, daubent le record de prélèvements obligatoires du
pays, et refusent de comparer ce qui est comparable : le coût
exorbitant des assurances privées, qui serait indispensable pour
les mêmes services, est tout à la gloire du modèle social
français.
-
Les
gogos qui réclament des baisses des taxes devraient s’apercevoir
qu’ils réclament l’appauvrissement et l’impuissance de
l’état.
-
Les
abrutis qui invoquent la nécessité de faire des profits « pour
pouvoir investir » ignorent sans doute que ces profits sont
d’abord largement offerts aux actionnaires, y compris en pillant
le patrimoine de l’entreprise …
-
La
plupart des membres du gang des caque40voleurs empruntent pour
verser des dividendes sans aucun rapport avec leurs bénéfices
déclarés.
-
Ils
pratiquent avec discrétion le rachat de leurs propres actions :
quel investissement productif !
-
Le
fisc français organise directement les échappatoires à la tva
pour l’achat et l’usage de biens très coûteux, comme les
aéronefs fabriqués en france, mais enregistrés à l’île de
Man, dont les propriétaires prétendent n’être que locataires.
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Le
menteur à talonnettes disait vouloir « moraliser le
capitalisme » … autant croiser un tigre affamé dans la
jungle et lui infliger cette réplique imparable : « couché,
kiki » ...
La
guerre menée par les zélites contre les gueux est avant tout une
guerre de propagande abrutissante.
Ouvrez
les yeux.
Voyez
d’où parlent ceux qui vous disent ce qu’il faut penser.
Observez
les circuits de l’enrichissement des ploutocrates.