De l’importance de la phase de latence. Après un période oedipienne durant laquelle la libido fut sollicitée, même sous forme de refoulement, mais qui s’exprime par la richesse de ses dessins, l’enfant doit mettre cette période en repos. Un peu comme l’hiver. Et dans les Contes de fée, c’est le sommeil de la Belle au bois dormant, ou de Blanche neige (bien nommée). Cette période dure plus ou moins sept ans. De 6 à 13 ans. Certains diront que c’est un âge un peu bête où les sexualité regresse au stade pipi-caca. Généralement, à cet âge, les filles et les garçons forment des groupes séparés. La « glaciation » de la sexualité est alors mise au service de l’apprentissage scolaire. Le développmement psychologique se fait alors dans la direction de l’apprentissage scolaire. La libido apprend à se sublimer vers des buts moins sexualisés. Les dessins d’enfants sont alors nettement plus rationnel et la rationnalité est sur-investie. Ce qui expliquerait la régression assez générale de la réussite scolaire des jeunes actuels. Etant sur-stimulés avec la pornographie. Cette phase de repos, de latence est shuntée (courst-circuitée). Le sublimation et la déviation de la sexualité vers des activités intellectuelles est ratée. Ce qui expliquerait les manque généralisé d’intérêt pour la lecture chez les jeunes. Il n’y a plus la pression (refoulement nécessaire) pour être canalisée ailleurs. Un peu comme si l’hiver n’existait plus. Ce qui aurait pour conséquence que les graines risqueraient alors de ne pouvoir se dévopper étant attaquée par la « vermine » (normalement tuée par la froidure....). L’enfant alors risque de se fragiliser. Ne développant de système de défense solide contre les attaques extérieurs. Qui n’a remarqué que les plantations sont toujours plus belles quand l’hiver fut glacial. La douceur programmée pour le jour de Noël fait immédiatement penser au dicton « Noël au balcon, Pâques aux tisons ». Cela signifie qu’un 25 décembre où l’on peut mettre le nez dehors annonce à Pâques un début de printemps grelottant à passer au coin du feu. Les cycles de l’enfant sont perturbés. Quant arrive l’adolescence et le réveil de la sexualité et toutes sa complexité, l’enfant qui a été confronté trop tôt à la pornographie n’a plus le secours de ses systèmes de défenses qu’il aurait acquis durant la phase de latence. Il est à nu et bien fragilisé. Sa personnalité n’ayant pu se structurer sur la « régression anale et rationnelle qui précède). Soit alors le risque de régresser vers la psychose et la perte du sens du réel rationnel est sur sa route. Ou à l’inverse, il se barricade dans un »réel« sur-investi. Ratant alors toute la richesse de l’entrée dans l’adolescence (ou deuxième Oedipe). La sur-stimulation sexuelle se repliant sur la masturbation intensive. N’ayant le secours de pare-feu ou de »garde fou« , la relation à l’autre est alors »shuntée" et le repli narcissique sur-investi. Le jeune adulte risque alors de se replier sur son narcissisme égocentré évitant la confrontation au deuxième Oedipe qui le prépare à la rencontre de l’autre, de l’autre sexe. Et alors en dehors du milieu familial.... C’est la fameuse crise de l’adolescence où l’enfant s’oppose radicalement à ses parents. Actuellement nous assistons plutôt à l’inverse. Qui ne se rappele le film de Chatillez ? : TANGUY.... Avec la crise économique. Les parents démunis à tous point de vue n’ayant plus les moyens de subvenir à leur ado attardé, les rejette dans les affres de la vie. Sans bagage intellectuel, ni système de défense complexe et riche. La transition étant trop difficile, le nombre actuel de risques de suicides augmente de manière exponentielle. Si ce n’est encore pire, les scarifications qui sont le prélude de la descente dans la perte du réel et de la psychose. Oui, la pornographie précoce est une catastrophe....