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Commentaire de Hamed

sur Le sens de l'essor de l'Islam en Europe et en Occident


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Hamed 1er janvier 2023 17:52

@Jean Keim

Chacun écrit comme il pense, mais dans la pensée, il y a le bien et le mal. Vous dîtes « nous ne pouvons rien dire sur Dieu. » Non, on peut dire beaucoup de choses, d’abord Dieu est pureté ; Dieu est amour ; Dieu a créé l’amour pour les êtres humains ; Dieu a créé le mal, pourquoi ?

Sans le mal, il n’y a de sens à l’amour, il ne peut pas exister. Si personne ne hait, s’il n’y a pas d’aversion pour l’autre, d’antipathie, tout le monde est beau, tout le monde est gentil, forcément l’amour n’a pas raison d’être, et l’humanité serait des zombies gentils.

Vous me dîtes « la pensée de/sur Dieu nous en éloigne. » Non, c’est faux, Keim. Dieu au contraire nous unit, nous avons besoin tous de vivre avec l’autre, de vivre en communautés, et chacun travaille pour la communauté. Un est boulanger, un autre est pâtissier, un autre est épicier, un autre est bucher, un autre est instituteur, un autre est professeur, un autre est médecin, un autre est policier, un autre est ministre, un autre est président, un autre est humoriste, etc.

C’est Dieu qui nous a créé ainsi, nous vivons aussi comme des meutes, voyez la guerre en Ukraine, une meute contre une petite meute mais qui tient le coup parce que Dieu lui a permis de se constituer des arsenaux nucléaires avec plus de 5000 ogives nucléaires pour maintenir en respect l’autre meute.

Si Dieu voulait arrêter le combat entre les deux meutes, très facile pour lui, pousser l’un des deux meutes à l’irréparable, et la guerre se terminerait rapidement. Et l’irréparable se réalise par la pensée que Dieu commande dans les hommes.

Peut-être vous ne me comprenez pas. Prenez un exemple.

Pensez que vous vous êtes en banlieue parisienne, Bondy, Asnières, Courneuve..., et vous prenez un jus dans un café ; des Algériens entrent et font la pagaille ; un s’en prend à vous. Il est légèrement plus fort que vous, il vous frappe, et habitué à la bagarre, il vous donne beaucoup de coups ; vous ne répondez pas par peur, mais il vous a frappe. Et des coups qui vous ont endolori, même quelques blessures que vous avez pansé ensuite.

Dieu ne vous a pas sauvé, mais cette affaire-là, vous n’allez pas l’oublier et, à partir de ce jour, vous avez compris que le danger est partout. En fait, le danger fait partie du mal que Dieu a créé et qui donne sens à son contraire, l’amour, l’affection.

Deux ou trois années passent, de nouveau, vous êtes en train de prendre un jus dans ce même café, de nouveau, ces trois Algériens entrent, font du chahut, crient, donnent même des coups. Vous, vous avez très peur que celui qui vous a frappé vous reconnaisse. Et l’irréparable vient ; l’Algérien vous a reconnu, il vient vers vous, il veut vous frapper, il vous malmène.

Sans même comprendre, un autre Algérien qui était debout devant le comptoir, non loin de vous, prend votre défense. Il lui dit : « Laisse-le tranquille ! »

Pourtant, cet Algérien était ordinaire, ne paraissait pas très fort, donnait l’air de quelqu’un sans histoires. Alors, non seulement celui qui vous frappé s’en prend à lui, mais les deux autres viennent à sa rescousse. Ils se mettent à trois contre lui.

Avant même que la bagarre commence, l’Algérien ordinaire fait pleuvoir des coups partout, les trois Algériens reculent, les coups partent et se suivent, ils reculent, ils sortent du café, des coups encore, ils reculent et prennent de la distance. Puis des gens l’ont fait entrer au café. Les trois autres, bien touchés, frappés, criaient, des menaces bidons ; à la fin, ils s’en allèrent ; il était visible que, tous grands comme ils étaient, Ils ne faisaient pas le poids. L’autre était plus rapide, très rapide. Une véritable machine de coups, peut-être un boxeur.

Cet homme est redevenu comme les autres, ordinaire, comme si rien ne s’est passé. Et cette histoire je l’ai vue, j’y étais, je revois encore aujourd’hui cette scène.

Que peut-on dire ? Tout simplement, Dieu est venu au secours de cet être qui n’a rien fait qu’exister, boire son jus, passer un moment et partir. Et Dieu est Celui qui sauve, Dieu est Celui qui éclaire.

Merci Keim

 


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