Se reconnecter à la nature :
John Perkins explique qu’il a eu très souvent recours, par la suite, à la psycho-navigation. Il trouvait ainsi les réponses à ses questions dans son inconscient. Il avait désormais 44 ans, et réfléchissait : il avait eu une vie idéale à tous points de vue, était riche, avait conseillé des Chefs d’États, etc. Mais pendant ce temps, l’état du monde empirait de plus en plus. Il ne pouvait plus se contenter de critiquer les autres, alors que lui-même faisait partie de ce système. Il s’engage alors pour l’environnement.
Dans le chapitre du livre nommé Alpha, soit les ondes alpha du cerveau, il explique que les enfants passent beaucoup plus de temps en mode alpha, car ils sont en « période formatrice ». Le mode alpha montre que le cerveau est ouvert et réceptif à de nouvelles informations. Il y détaille les techniques de relaxation et de méditation qui permettent de favoriser les ondes alpha. Allant plus loin, il explique aussi comment contacter son « Pilote Intérieur », citant entre autres la technique de Jung (imaginer s’enfoncer dans un cratère ou un abysse), et dit qu’on peut aussi s’imaginer s’élever.
Il évoque quatre « règles » qui aident à intégrer le corps, l’âme et l’esprit, et de ce fait, à mieux « psycho-naviguer ». Il les appelle « posiguides » : donner de l’importance aux aspects positifs des situations, ne pas se focaliser sur des visualisations négatives, être proche de la nature (il n’y a pas de concept d’échec dans la nature), devenir responsable (utiliser son libre-arbitre).
Le dernier chapitre relate une expérience de psycho-navigation avec un indien « Pilote » Quecha. Celui-ci évoque l’énergie liée aux montagnes, qui peut nous aider, ainsi que la lune et de son influence sur les rythmes intérieurs. Il compare la lune à l’âme chez les hommes, qui exerce toujours une influence invisible sur le corps. L’âme trouve les informations dans son propre monde, mais c’est nous qui choisissons ou non de les suivre dans la vie quotidienne.