Au
moment où la légitimité du modèle social français est remis en
cause par une institution ,la Cour des Comptes qui par
l’intermédiaire de son Président Pierre Moscovici souhaite réduire
les aides de la dépense publique , sonnant la fin de quoi qu’il en
coute et conduisant à désorganiser le pays en attisant le
ressentiment des citoyens .
Au
moment où peu de réformes économiques concrètes émergent du
deuxième mandat d’Emmanuel Macron si ce n’est le report légal de
l’âge de la retraite particulièrement impopulaire et largement
contesté .
Je
souhaite citer un document récent publié par l’Insee dont le champ
géographique est celui de la France métropolitaine :
Il
y est indiqué que le taux de privation matérielle et sociale, au
delà du taux de pauvreté monétaire mesure une pauvreté absolue
qui correspond à l’exclusion de pratiques et de consommations de
base que sont par exemple :
Ne
pas pouvoir avoir une activité de loisir régulière par manque de
moyens financiers .
Avoir
des arriérés de traites d’achats à crédit , loyers, emprunts ou
factures d’eau, gaz ,électricité téléphone .
«
En 2020 , la privation matérielle et sociale concerne 13,1% des
individus vivant en France métropolitaine (…)
La
pauvreté en conditions de vie affecte davantage les jeunes âgés de
16 à 24 ans (…)
En
2019 , le taux de privation matérielle et sociale de la France est
supérieur à la moyenne européenne et à la moyenne de la zone Euro
qui s’établissent respectivement à 12, 1% et 11,2 %. Les pays de la
zone Euro présentent de fortes disparités , entre l’Allemagne ( 6,
5%) , L’Italie ou l’Espagne ( respectivement 11, 9% et 14 % ). »