TRIBUNE - D’après d’innombrables témoignages,
une étrange maladie grippale a circulé en décembre dernier. Cette
« grippe » a la particularité de durer plusieurs semaines, avec fatigue
anormale et toux grasse persistante… et avec un risque important de
causer des bronchites ou des pneumonies.
En France, elle a décollé au moment où le Covid commençait à battre en retraite.
C’est ce qu’a confirmé, fin décembre, la « cheffe » du nouveau Conseil scientifique français, Brigitte Autran :
« Le pic de la vague de Covid-19 est passé, mais ‘la grippe est
en train de monter’. Interrogée ce mardi 27 décembre sur « RMC », la
présidente du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires
(Covars) Brigitte Autran a alerté sur la propagation de l’épidémie de grippe. »
Le 28 décembre, Santé Publique France s’est d’ailleurs inquiété de la
virulence de l’épidémie grippale, avec une explosion des
hospitalisations.
Pire, l’organisme public relevait une anomalie : en proportion, il y avait autant de « vieux » que de « jeunes » admis en réanimation.
C’est très inhabituel, pour une « grippe », mais cela cadre bien avec les témoignages que j’ai recueillis.
Le 30 décembre, le journal la Voix du Nord a donné un aperçu de la gravité de la situation :
« Quinze patients admis pour grippe dans les services de
réanimation et de soins intensifs sur les cinquante lits : de mémoire de
médecin, du jamais vu en quinze ans de service au CHU de Lille.
‘Autant de cas en même temps, c’est inédit’, appuie le centre hospitalier universitaire. »
Et savez-vous ce qui m’étonne le plus ? C’est que cet article de presse a été l’exception, pas la règle. Très peu de médias ont parlé de la virulence de cette « grippe de Noël ».
Cette omerta est d’autant plus étrange que les statistiques de décès sont sans précédent.