@Jean-Luc ROBERT
« Il faudrait beaucoup plus de policiers sur le terrain et cela n’est pas prêt d’arriver, soyons lucides. »
Il s’agit moins de lucidité que de résignation !
« Désolé mais il y a eu assez de vies détruites au nom de la confiance liant le patient et son médecin. »
Pour ce que j’en sais, le médecin peut parfaitement interdire la conduite à un patient qui n’en est pas ou plus capable : çà a été temporairement mon cas après une opération de l’œil, et je n’étais en conséquence plus couvert par l’assurance pendant cette période.
Et votre exemple du tueur en série se confiant à son médecin sue la mauvaise foi : vous devriez être le premier au courant que dans un tel cas le médecin, ou le psychologue, est tenu de rompre son secret professionnel et d’informer la justice, faute de quoi il s’expose à une condamnation pour non-assistance à personne en danger.
Une chose est pour un médecin de dénoncer un patient dont le comportement représente un réel danger public, une autre chose est, comme vous le revendiquez, l’obligation de dénonciation systématique de tous les consommateurs de stupéfiants, auquel cas bien peu se fieront encore au praticien médical ou psychologue pour chercher un soutien et des soins, ce qui aura au final un effet totalement opposé au but visé et, faute de confiance, détruira aussi bien des vies !