@Fergus
Je trouve
vos indulgences et indignations assez simplistes et orientées au vu de la
teneur de l’article, du pedigree et des procédés de l’auteur, de l’attitude
habituelle des médias vis-à-vis de la NUPES en général. Passons.
Je crois que
le véritable simulacre dont la démocratie est victime est bien antérieur à
cette pantalonnade mise en place depuis des mois pièce par pièce par le
président, le gouvernement, les députés de la majorité et les petites manœuvres
de ceux dont il est difficile de savoir contre quoi ils sont pour et pour quoi
ils seraient contre, se faufilant comme des ombres dans le brouillard qu’ils
engendrent. Ce qui a au moins le mérite de faire savoir à leurs électeurs qu’ils
ont élus des pantins aussi fiables que leurs chefs de partis. Ceux qui ont joué
à l’indignation n’ont dans ce contexte comme paravent que le piètre mouchoir de
Tartuffe.
La vérité
est que notre société est politiquement bloquée et que les responsabilités sont
assez faciles à déterminer depuis un moment déjà. Que ceux qui ont eu et ont
les leviers en main n’ont pas même levé le petit doigt pour amorcer des
solutions. Qu’ils jouent encore la politique du pire dont ils espèrent un
sursis ou un miracle pour eux, prêts à sacrifier tout sursaut démocratique.
Je trouve assez surprenant et extraordinaire l’inversion
des responsabilités que vous pratiquez à l’avantage de ceux qui ont mené et
mènent la politique du pire.
Chacun est
responsable de son vote et de ses analyses. Je ne suis pas sûr que la gravité
de la situation politique dans laquelle se trouve notre pays puisse se réduire aux échauffourées de notre pauvre
parlement mis cyniquement dans l’état que l’on sait.