« Les deux camps jouent donc leur survie dans ce conflit. »

Bien d’accord avec vous !
Tant militairement que géopolitiquement et économiquement, nous sommes maintenant arrivés au point de bascule : soit l’OTAN et l’Occident imposent à l’ensemble de la planète un Nouvel Ordre Mondial dont les règles, définies par la crème de l’aristocratie mondialiste du Forum Économique Mondial réunie à Davos et régentées par les institutions mondialistes qu’elle noyaute (OM$, FMI, Banque Mondiale, ...), soit la Russie tient tête et avec les BRICS élargis à l’Iran et autres nations candidates, entraîne dans son sillage une majorité de nations peu enclines à encore se soumettre au risque de se voir sanctionnées par Washington, exclues du système bancaire international et spoliées de leurs avoirs en Dollars ou en €uros, auquel cas ayant perdu tout reste de fiabilité, Dollars et €uros qui ne représentent désormais plus des valeurs de réserve et de change internationales se voient à termes exposés à ne plus guère représenter que leur valeur papier pour leur seule part imprimée !

Nonobstant ce que nous en rapporte la propagande de notre médiacratie, digne héritière de la Pravda soviétique mais déjà très largement décrédibilisée par la campagne de propagande covido-vaxxxinale qui a précédé le conflit en Ukraine, et au regard tant de l’avance militaro-technologique russe en matière de technologies hypersoniques et de guerre électronique que de résilience économique et de capacité de production industrielle des systèmes d’armement plus classiques (obus, munitions, ...), la deuxième hypothèse s’avère de loin la plus crédible.

J’ignore évidemment comme il en va des succès auprès de leurs populations de la propagande occidentale chez les anciens membres du Pacte de Varsovie reconvertis aux charmes de l’€uro-Atlantisme, mais il semble que l’enthousiasme presque unanime affiché « un peu plus à l’Ouest » par « no’zélites » politiques nationales et €uropéennes à la perspective d’une campagne militaire Otanienne visant à écraser l’Ours russe ne soit guère partagé par les peuples qu’ils sont normalement censés représenter et qui s’avèrent quant à eux nettement plus inquiets de nos propres perspectives économiques et, fort trivialement, de leur capacité à encore nouer les deux bouts en se nourrissant et se chauffant jusqu’à la fin du mois.

J’ai suivi le discours annuel de Vladimir Poutine prononcé hier devant la Douma : brillant, comme à l’habitude, et qui salue tout du long les valeurs patriotiques défendues par ses concitoyens, est bien loin de se concentrer sur les seules péripéties du conflit ukrainien - dont l’issue lui semble d’ores et déjà acquise - fustige au passage sans pitié le manque de patriotisme des oligarques grugés pour s’être plutôt fiés aux mirages des placements en Occident de leurs capitaux, et n’hésite pas à ouvrir à de nouvelles perspectives économiques et sociales de développement pour le peuple russe.

Je ne prétend naturellement pas que toutes ses promesses soient à prendre pour argent comptant, mais c’est du grand art dont nos communicants médiatiques et managériaux - dont pas un ne lui arrive à la botte ! - pourraient utilement s’inspirer pour mieux nous faire avaler leurs couleuvres et vendre leurs plus indigestes salades !   

Bref, - « Vae Victis ! » comme vous dites — , il semble bien que le « côté obscur de la force » soit actuellement bien en peine et pas exactement celui qu’on nous présente, et que cela importe au final bien peu quand ce sera de toutes manières à nous de solder l’addition ! 

Bien à vous, en vous présentant mes respectueuses salutations !