Suite :
Et
puis il y a une autre sorte de censeurs.
Ceux là ont un profil à mon sens un peu différent des trolls
classiques et farfelus qui
se sont multipliés au fil du temps, grâce à des multi-comptes et
viennent perturber
les fils de discussion.
Mais dont on peut rire par
l’enfantillage qui les anime. On imagine aisément de vieux
cornichons râlant sur l’Agora et se frottant les mains en se
disant : Attends un peu tu vas voir !
Il m’est arrivée de beaucoup rire en les lisant !
Mais
ceux dont je veux parler, ici, ne me font pas rire. Ils sont d’une
autre
catégorie. Ce
sont ceux qui se posent en grands intellectuels, penseurs,
donneurs de leçons, se
prennent très, très au sérieux et
sûrs de leur bons faits, ils bloquent
systématiquement les
articles proposés
qui n’auraient pas
l’heur de leur plaire. Pas
si nombreux
que cela, certes, mais
leur capacité de nuisance est indéniable. Ils manient
la langue française avec une certaine maestria, ils sont dans
« leur » logique politique, philosophique et idéologique,
et ne SUPPORTENT ABSOLUMENT PAS QU’ON VIENNE LEUR TENIR TETE en
émettant adroitement ou maladroitement, qu’importe,
quelque pensée
contradictoire hors du
champs lexical de la doxa qu’ils
ont fait leur.
Au
lieu de venir contre-argumenter, ils cassent par des propos parfois
très durs, très humiliants, (j’en ai fait la triste expérience
alors que je proposais des liens de vidéos explicatives en rapport
avec le sujet abordé – vaxx et Covid – la seule réponse dont
j’ai eu droit, de la
part de l’auteur/censeur
c’est d’être assimilée à du « complotisme » et
d’autre jugement à l’emporte-pièce).
Il
réglait une bonne fois pour toutes la question. Pas
de discussion, allez ! Allez ! Jouant le petit gendarme
d’Agoravox.
Actuellement ces censeurs
s’en donnent à coeur joie avec l’actualité, et même
tiennent-ils le haut du pavé sur Agoravox depuis quelques semaines,
censurant
à tour de bras. Ces
personnes connaissent la valeur des mots. Elles
n’hésitent pas à humilier à travers leur petites phrases
assassines mais policées
ceux qui
ne conviennent pas à leur schéma idéologique – parce qu’il
s’agit bien de cela et de rien d’autre - et plus grave encore,
jouent les grands professeurs de littérature, en conseillant aux
auteurs et commentateurs de consacrer leur temps de libre à
s’instruire et à améliorer leur français, leur
orthographe, etc. C’est
odieux, c’est violent,
c’est humiliant !
Bien entendu, ces propos
sont tenus
lâchement derrière le clavier et l’écran. L’héroïsme
a ses
limites, tout de même !