La violence est sans doute la pire des régressions, mais elle est justifiée dans son utilisation pour se défendre de l’opression, surtout quand celui ci l’utilise en première intention. Le pacifisme ne peut être compris que dans cette certaines situations historiques, comme Gandhi le fit aux indes. Parvenir à faire comprendre aux foules, que s’asseoir par terre, plutôt que de combattre est un pari audacieux, qui fonctionne, quand médiatisé, il renvoit l’image d’un bourreau insupportable. C’est ainsi que le pasteur Luther King, réussit lui aussi à rendre détestable la politque ségragationniste américaine.
Mais si celle ci n’avait pas été une démocratie, cela n’aurait pas fonctionné. Les journalistes et les reporters qui ont médiatisé les images des répressions policières, des chiens lachés sur les enfants n’auraient pas été divulguées. Un régime totalitaire se moque des pacifistes. Il les torture, les tue, les embastille, tout comme il baillone les médias. On ne peut rien espérer avec ces bourreaux, qui ont une structure psychopathique, tels Staline, Hitler, Pinochet, et maintenant Poutine. La violence chez eux est sans cesse en expansion, car c’est leur moteur même, potentialisé par le mensonge, le clivage et la haine.
Il se fait tard. Fukuyama a écrit il y a 20 ans « la fin de l’histoire », pensant que les implications économiques rendrait impossible le retour des guerres à l’ancienne. Sans doute aussi au fait qu’après 14, et 40, l’humanité s’étant rapproché du gouffre, la rationnalité empécherait le suicide. Il n’en est rien. Shopenhauer a raison. Plus réaliste que pessimiste. L’histoire est tragique, et l’homme est une hérésie sur cette terre qui agonise. La terre est maintenant malade,le climat va faire tomber le rideau avant la fin de l’acte, mais il ne semble avec cette guerre d’Ukraine, que cela ne va pas assez vite.