Ces
gens se font des illusions, ils
tentent de donner le change, ils n’arrêtent jamais de faire leur petit travail à
notre égard de la nécessité du consentement, de la résignation, de la tentation,
du chacun pour soi, de la division. Il y a de l’auto persuasion aussi pour tenir le coup et pouvoir afficher que
cela va aller quand même afin de rester soudé politiquement autant que faire se
peut.
Je
pense qu’il y a toute cette météo agitée à la fois dans la tête des politiques
mais aussi des journalistes les plus engagés. Et il y a ceux aussi, dans l’attentisme,
qui attendent, qui tentent de flairer un chemin de traverse et une opportunité.
Là,
bizarrement aucun sondage pour nous éclairer et disséquer ces cerveaux à ce
moment là. Tout au moins, s’il y en a, ils sont confidentiels comme la moitié des sondages en politique. La fabrique
de l’opinion, c’est pour nous, pour nous dire comment on pense et ce qu’il faut
croire et nous expliquer quels choix nous avons des fois que l’on aurait envie
de réfléchir à d’autres chemins.
Le
moins que l’on puisse dire, c’est que tout cela marche de moins en moins bien.
Nos
amis aux manettes , d’élections en élections, de mandatures en mandatures, nous
ont fait la démonstration magistrale qu’il n’y a pas de solution sans la mise
à plat de nos institutions (dans un cadre réellement démocratique, faut-il le préciser ?), un authentique diagnostic sur la situation du pays
et un arbitrage démocratique concernant les directions à prendre. Contre vents
et marées politiciennes et médiatiques, cela vient. A mon avis, c’est à cette convergence-là que doivent réfléchir et par rapport à laquelle doivent se situer ceux qui veulent jouer un rôle politique de premier plan.